On voulait faire un petit résumé, mais franchement je n'y arrive pas !
Rassemblement très riches en enseignements de par la qualité des intervenants et des images plein les yeux.
Rencontre et découverte de gens sympa et que dire de l'accueil... 8)
Alors plutot que des grands mots, vous trouverez pas mal de photos sur LE SITE de Christine (http://www.mountainhorseeurope.com/Freeflight%202007.htm) , co-organisatrice de cette formidable manifestation !
Bonjour, on ne fait pas le modeste SVP. :D
hey..... comment il s'en sort avec une pirouette le grom......!!
excelentissime!!! ......
ok, les photos font rêver mais ...le résumé ...on l'espérait, mince alors.
On peut éventuellement poser des questions ?
S
Citation de: "piloui"ok, les photos font rêver mais ...le résumé ...on l'espérait, mince alors.
On peut éventuellement poser des questions ?
S
J'en étais, alors pour les questions pas de probleme mais pour les reponse on verra bien. :D
en preum's alors
Est-ce que les participants ont osé faire voler leur oiseau ? Le fait que des personnes compétentes le fassent les y a encourager ? Ou est-ce que ça conforte dans l'idée que c'est possible sans être superman ?
Quand les gens disent mon oiseau s'est échappé, ça m'a tjs posé question. Je pensais qu'un oiseau se retrouvais dehors par accident et qu'il ne sait pas revenir parce que dans un environnement différent. Hors là , les oiseaux qui ont volé ne connaissaient pas les lieux ?
Merci d'avance
S
Bonjour
J'ai regardé avec interêt les photos, mais dans un milieu hostile tel les grandes villes où, même pour les humains toutes les habitations se ressemblenr,ces oiseaux s'auraient t ils se repérer,çà j'en doute!
:pcheers1:
Aux vues de quelques réflexions que nous avons eu et de la faible participation française au séminaire, je doutais un peu de l'intérêt que pouvait susciter un tel événement. :?
En effet, de représentants Français, nous n'étions qu'une douzaine environ, dont 2 P.Biz et 4 Psitta contrairement aux étrangers qui eux, c'était déplacé de toute l'Europe. (UK, Hollande, Belgique, Allemagne, Portugal, Russie, Esthonie….)
Très riches en enseignements nous avons pu nous rendre compte de visu que ces techniques n'étaient pas réservées à une élite.
Je pense notamment à une Démo d'Igor Maskin faisant voler vers lui un Alba qu'il ne connaissait pas 20 mn auparavant. (Perroquet non conditionné je le précise).
Les intervenants ont beaucoup insistés sur la notion d'apprentissage et d'éducation.
Rien à voir donc avec les numéros de cirque qui s'apparentent plus à du dressage.
Donc, sans jouer les apprentis sorciers, et avec un minimum d'apprentissage, ceci est possible à tout un chacun, en respectant bien sur les lois du bons sens.
Au même titre que l'on apprend (logiquement) à son oiseaux, à ne pas détruire, à ne pas mordre, on peut parfaitement l'éduquer de façon à ce qu'il revienne de son escapade extérieure.
Je garderai longtemps le souvenir d'Isabel du Portugal qui se promenait dans la campagne avec son Amazone. M'apercevant elle m'a crié au loin : « Dominique ! Je t'envoie bébé !!! »
L'oiseau, après quelques centaine de mètres (et quelques clichés) et venu se poser sur mon épaule.
Et que dire des raunas de Christine qui vivent en liberté dehors et qui reviennent sur un simple sifflet ?
Pas de problème d'environnements nouveaux, de frayeur subite ou autre … c'est une autre dimension.
Personnellement, et n'en déplaise à certain détracteur, et pour l'avoir vu de mes yeux, je trouve ça vraiment top !
Pour moi c'est une sacré ouverture dans la recherche du bien être de nos oiseaux !
Citation de: "TAZ"Bonjour
J'ai regardé avec interêt les photos, mais dans un milieu hostile tel les grandes villes où, même pour les humains toutes les habitations se ressemblenr,ces oiseaux s'auraient t ils se repérer,çà j'en doute!
Isabel dont je palais précedement, vis en pleine ville.
Elle se déplace normalement avec son oiseaux .
Le seul probleme qu'elle a , c'est que sont oiseaux à tendance à se percher un peu trop souvent sur les hommes aux cheveux gris. :)
Elle venait justement au séminaire, pour apprendre à corriger ce genre de défaut ! Et oui... on est plus dans la meme cours ! :lol:
L'exemple également de Marcus Von Kreft (formidable intervenant) qui vit au coeur d'une ville de Cornouaille (UK) avec sa colonie de Conure et autres perroquets.
Aucun probleme de repere et aucune perte.
Ton chien, si tu le changes d'envirronement ... ils se sauve et ne revient jamais ? :)
Citation de: "grominik"Aux vues de quelques réflexions que nous avons eu et de la faible participation française au séminaire, je doutais un peu de l'intérêt que pouvait susciter un tel événement. :?
En effet, de représentants Français, nous n'étions qu'une douzaine environ, dont 2 P.Biz et 4 Psitta contrairement aux étrangers qui eux, c'était déplacé de toute l'Europe. (UK, Hollande, Belgique, Allemagne, Portugal, Russie, Esthonie….)
Très riches en enseignements nous avons pu nous rendre compte de visu que ces techniques n'étaient pas réservées à une élite.
Je pense notamment à une Démo d'Igor Maskin faisant voler vers lui un Alba qu'il ne connaissait pas 20 mn auparavant. (Perroquet non conditionné je le précise).
Les intervenants ont beaucoup insistés sur la notion d'apprentissage et d'éducation.
Rien à voir donc avec les numéros de cirque qui s'apparentent plus à du dressage.
Donc, sans jouer les apprentis sorciers, et avec un minimum d'apprentissage, ceci est possible à tout un chacun, en respectant bien sur les lois du bons sens.
Au même titre que l'on apprend (logiquement) à son oiseaux, à ne pas détruire, à ne pas mordre, on peut parfaitement l'éduquer de façon à ce qu'il revienne de son escapade extérieure.
Je garderai longtemps le souvenir d'Isabel du Portugal qui se promenait dans la campagne avec son Amazone. M'apercevant elle m'a crié au loin : « Dominique ! Je t'envoie bébé !!! »
L'oiseau, après quelques centaine de mètres (et quelques clichés) et venu se poser sur mon épaule.
Et que dire des raunas de Christine qui vivent en liberté dehors et qui reviennent sur un simple sifflet ?
Pas de problème d'environnements nouveaux, de frayeur subite ou autre … c'est une autre dimension.
Personnellement, et n'en déplaise à certain détracteur, et pour l'avoir vu de mes yeux, je trouve ça vraiment top !
Pour moi c'est une sacré ouverture dans la recherche du bien être de nos oiseaux !
Bonjour, voilà qu est bien dit Domi et je te rejoins complètement et avec un peu de boulot et de la patience il est possible de faire à peu près ce que nous voulons avec nos perroks. :P
Moi je dirais 3 P.biz et 7 Psitta :D
Mais je pensais trouver beaucoup plus d'amateurs :cry:
CitationTon chien, si tu le changes d'envirronement ... ils se sauve et ne revient jamais ?
mon chien, moi je le perds tous les jours mais pas lui !
J'aurais tant aimé venir, je l'avais prévu pis...
Et ils ont parlé des buses, pies et corbeaux...Comment gèrent-ils tout cela. Est-ce qu'une connaissance de ces oiseaux permet de ne sortir les psittas qu'au moment où il y aura le moins de risques, est-ce que nos pious un peu " gâtés" savent se comporter face à ces dangers ?
Je pense que lorsqu'on aime les oiseaux on se sent toujours couable de les tenir enfermés donc le vol libre c'est l'idéal.
Lire c'est bien mais ça a dû être vraiment passionnant, fréquenter des gens qui savent, se cassent la tête pour partager...c'est formidable. Et tant mieux pour les oiseaux. Merci infiniement.
S
Citation de: "maracana"[Moi je dirais 3 P.biz et 7 Psitta :D
J'ai du mal compter, à moins que je ne l'ai fait en fin de soirée !! :lol:
Citation de: "piloui"CitationTon chien, si tu le changes d'envirronement ... ils se sauve et ne revient jamais ?
mon chien, moi je le perds tous les jours mais pas lui !
J'aurais tant aimé venir, je l'avais prévu pis...
Et ils ont parlé des buses, pies et corbeaux...Comment gèrent-ils tout cela. Est-ce qu'une connaissance de ces oiseaux permet de ne sortir les psittas qu'au moment où il y aura le moins de risques, est-ce que nos pious un peu " gâtés" savent se comporter face à ces dangers ?
Je pense que lorsqu'on aime les oiseaux on se sent toujours couable de les tenir enfermés donc le vol libre c'est l'idéal.
Lire c'est bien mais ça a dû être vraiment passionnant, fréquenter des gens qui savent, se cassent la tête pour partager...c'est formidable. Et tant mieux pour les oiseaux. Merci infiniement.
S
Oui Markus qui avait un petit probleme avec un Epervier d'europe qui venait si possible essayer de manger a bon compte nous a fait un petit topo sur le probleme et en fait, les Corneilles qui sont chez lui et ces piafs qui sont en libertés sont en fait protegés par les corneilles qui elles chassent le rapace lorsqu'il arrive et depuis il n'a pas de probleme. :lol:
Citation de: "piloui"Et ils ont parlé des buses, pies et corbeaux...Comment gèrent-ils tout cela. Est-ce qu'une connaissance de ces oiseaux permet de ne sortir les psittas qu'au moment où il y aura le moins de risques, est-ce que nos pious un peu " gâtés" savent se comporter face à ces dangers ?
Je pense que lorsqu'on aime les oiseaux on se sent toujours couable de les tenir enfermés donc le vol libre c'est l'idéal.
Lire c'est bien mais ça a dû être vraiment passionnant, fréquenter des gens qui savent, se cassent la tête pour partager...c'est formidable. Et tant mieux pour les oiseaux. Merci infiniement.
S
Ce qui est sur c'est qu'on ne pourra pas tout résumer comme ça ... pas facile !
Ce qui a été dit sur la prédation :
Bien qu'il y ait peu de prédateur en France : Autour des palombes et Faucon Pelerin restant rare (Les buses ne sont pas "équipé pour" ) le danger existe quand on pratique le vol libre et il ne faut pas le négliger.
Premier point important soulevé par tous les intervenants : un oiseaux aux ailes coupées ou rognées et un oiseau mort en cas d'attaque . Aucune fuite possible !
De plus, la taille des ailes (et cela remet en cause pas mal de croyance sur le bien être de nos pious), induit un stress à l'oiseau en extérieur, car, amoindri de ses capacités primaires se retrouve être constament sur ses gardes.
Pour les colonies en Liberté, comme Marcus Von Kreft, ce dernier utilise la protection rapprochée des corneilles qui nichent tout autour de sa propriété et qui defendent bec et ongles tout le territoire.
Super nouvelle ça, merci ! Au début chez moi les pies affolaient les callos et ça faisait un de ces foin ! Maintenant c'est surtout les buses qui tournent qui les font hurler et renvoyer ma conure aux abris ! C'est la première fois que j'ai une réponse à cette question, je suis content !!!
Pour la coupe d'ailes ça paraît très logique et juste de bon sens, un oiseau est fait pour voler.
Mais tout de même je pense que les oiseaux sont bien musclés parce que pour voler en extérieur avec certains vents ou à certaines altitudes il faut gérer ?
S
Citation de: "piloui"Mais tout de même je pense que les oiseaux sont bien musclés parce que pour voler en extérieur avec certains vents ou à certaines altitudes il faut gérer ?
La 1ere journée, nous avons eu un vent tempétueux.
Tu peux d'ailleurs le remarquer sur une des photos, quand les aras sont sur le toit : les plumes de queue sont completement recourbées par la force du vent.
Pas de probleme, bien au contraire...
Salut,
je suis moi-même, outre d'être débordé en ce moment, en difficulté quand à savoir par où commencer … Le compte-rendu photo est un bon point de départ.
Oui, faire voler ses oiseaux est possible, oui, celà leur apporte infiniment (à la mesure des émotions que celà nous provoque ?).
Les 2 paramètres qui me paraissent essentiels:
une confiance totale de l'oiseau dans son "Maître" (Confucius: "fait confiance pour inspirer confiance") et une maîtrise de la technique de vol (par l'oiseau bien sûr).
La base indispensable est l'obtention d'un Rappel parfait, c'est à dire qu'au terme d'un entraînement progressif et patient (pas forcément long, mais toujours validé, acquis, quasi-automatique … donc fonction de l'oiseau … et de son enseignant), on obtienne dans 100 % des situations travaillées un oiseau qui réponde aussitôt à un signal en venant rejoindre une cible (le doigt, la main, le bras …). L'idée est de faire comprendre à l'oiseau ce que l'on attend de lui, ce que l'on va appeler renforcer les comportements positifs.
Cela passe préalablement par l'identification des récompenses réellement appréciées par l'oiseau et des moments de réceptivité optimale de l'oiseau (pas au milieu de sa sieste par exemple), mais aussi par le travail des postures de l'enseignant et par l'apprentissage de la lecture du langage corporel de l'oiseau.
De l'oiseau qui va accepter de descendre du perchoir à la main éloignée de quelques centimètres, jusquà ce que celui ci viennent vous rejoindre dans une autre pièce sur un même appel, en récompensant chacun des pas, chacun des progrés accomplis. Les distances, les angles, les obstacles, le "descendre", l'ajout d'éléments distrayants (potentiellement pertubants comme bruits, autres personnes) … Lorsqu'on obtient 100% de rappel dans toutes les situations proposées, il n'y a plus qu'à sortir …
Voilà maladroitement une approche de présentation, une intro …
N'hésitez pas à poser des questions (Toi Piloui pour entraîner les autres) et nous tacherons de vous éclairer (mais il est clair qu'il ne faudra pas rater le prochain Séminaire, c'est vraiment un truc à VIVRE) … je vais même essayer de vous ramener une pratiquante sur le forum pour répondre précisément. Outre de maitriser une bonne partie des différentes techniques, de continuer à suivre régulièrement et de façon approfondie les enseignements dispensés par les rares références internationales dans le domaine (elle est notamment étudiante auprés de Susan Friedman), elle baigne en ce moment même dans une de ces expériences avec des résultats prouvés puisque démontrés encore la semaine dernière devant toute l'assistance ébahie des pèlerins que nous étions.
NB: je ne sais pas qui était Psitta, qui était Biz, ils n'avaient pas d'étiquettes, que des passionnés venant se nourrir et échanger partout où quelque chose se passe.
Superbe rencontre a en lire les différents messages, dommage pour tout ceux qui n'ont pas pu si rendre...
Peut-être pour l'année prochaine ....
bonjour, avec un amazone de 3 ans qui n'a jamais volé, c'est envisageable?
Les résultats seront plus rapides avec un jeune sujet et plus long avec un individu plus agé à fortiori si celui-ci n'a jamais volé.
Mais tout est enviseagable, à condition bien sur de respecter les étapes.
Sûr que je ne vais pas lâcher l'affaire ! Bien trop passionnant. J'avais bien dressé mes plans, le séminaire et une conure un peu plus grosse que la mienne pour débuter avec un tout jeune. Mais la vie est ce qu'elle est...
Bon la conure est presque réservée ( veulent pas pondre ces ânes !) Ca ne laisse pas tant de temps que cela. Mon souci sera je pense d'avoir un bon rappel. Je suis un peu trop pour la liberté de chacun quand j'appelle le chien ou l'oiseau, c'est comme ils veulent. En général c'est pour un truc sympa pour eux mais s'ils ne veulent pas ils restent. Le chien est en général d'ac mais le piou... parfois il préfère me suivre par ces propres moyens et se poser où ça le tente. Il est en liberté chez nous, va aux étages etc... J'ai sorti mon piou en extérieur, en harnais ou à la main de façon à l'habituer même dans ma tractopole il y a des motos ou trucs qui font un bruit énorme, les chevaux les vaches au début le faisaient sursauter...de ce point de vue ça me fait penser aux chevaux qui sont peu sortis et que l'on a du mal à convaincre de passer un ruisseau. Parfois on est obligé de faire de gros détours. Je suppose qu'il y a des oiseaux plus craintifs que d'autres. Pour ma petite conure c'est juste pour le cas où un jour elle se retrouve à l'extérieur par accident. je me dis qu'elle sera moins " perdue", je suis persuadé que la panique fait faire bien des bêtises aux oiseaux aussi ! J'ai vu qu'il y avait des conures au séminaire, douées les petites, ou bien ?
merci encore.
S
tu as (ou vas) réservé quelle espèce de conure ?
Je suis curieuse lol
Wen
Extraordinaire...
Les photos comme le résumé me font désespérer de ne pas avoir été présente !
Merci de nous faire partager vos connaissances au fur et à mesure... ça donne envie en tout cas de les entrainer au rappel déjà en intérieur.
Voici deux petites vidéos sur les aras au séminaire.
Elles sont pas supers terribles, mais c'est moi qui les aient faites 8) :lol:
Video 1 (http://www.dailymotion.com/video/x22j6j_semiaire2)
et
Vidéo 2 (http://www.dailymotion.com/gromnik/video/x22iu3_seminaire-free-flight-052007/1) (supprimée !)
Courte mais bien c'est l'éssentiel
bien oui ,
merci dom .
Est-ce que pour de tels oiseaux les gens font parti de leur groupe ? Un peu comme les meutes ? On voit souvent les aras voler en groupe même s'ils rejoignent leur nid le soir. Parce que ces aras semblent très à l'aise au milieu des gens !
Merci en tous cas
S
Pour mon futur piou on verra quand ce sera fait, un peu superticieux.
Bonjour !
Ces aras sont bien sûr des EAM, et je suis leur référence (ils aiment garder un contact visuel avec moi et me cherchent en cas d'inquiétude, de danger pressenti) car c'est moi qui ai travaillé avec eux depuis le début pour leur apprendre les différentes étapes qui les ont amenés à vivre en totale liberté aujourd'hui.
Cependant, ils ont grandi et évolué au milieu des gens qui vont et viennent dans une ferme équestre, et sont donc effectivement très à l'aise au milieu des personnes, même s'ils ne les connaissent pas. Gaïa est même très encline à aller se percher sur les gens, surtout s'ils ont des bijoux, des boutons de chemise ou des lunettes qu'elle rêve d'arracher, chose qu'elle sait être interdite sur moi et n'a plus essayé depuis des lustres.
Gandor, lui est plus réservé, et n'a commencé à venir voir les gens que très récemment, préférant nettement venir se coller contre moi pour des longs instants de complicité et de gratouilles!
Citation de: "piloui"Sûr que je ne vais pas lâcher l'affaire ! Bien trop passionnant. J'avais bien dressé mes plans, le séminaire et une conure un peu plus grosse que la mienne pour débuter avec un tout jeune. Bon la conure est presque réservée .......
J'ai sorti mon piou en extérieur, en harnais ou à la main de façon à l'habituer même dans ma tractopole il y a des motos ou trucs qui font un bruit énorme, les chevaux les vaches au début le faisaient sursauter...de ce point de vue ça me fait penser aux chevaux qui sont peu sortis et que l'on a du mal à convaincre de passer un ruisseau. Parfois on est obligé de faire de gros détours. Je suppose qu'il y a des oiseaux plus craintifs que d'autres. Pour ma petite conure c'est juste pour le cas où un jour elle se retrouve à l'extérieur par accident. je me dis qu'elle sera moins " perdue", je suis persuadé que la panique fait faire bien des bêtises aux oiseaux aussi ! J'ai vu qu'il y avait des conures au séminaire, douées les petites, ou bien ?
merci encore.
S
Les conures sont d'excellentes candidates au vol libre... cependant, il n'est pas souhaitable de les mettre en vol libre en extérieur en tant qu'individu isolé !!! Cela ne correspond pas à leur besoin de sécurité, et est d'ailleurs fort dangereux pour elles. Si l'on écoute l'expert européen du vol libre des conures, Marcus von Kreft, qui en a une nuée en vol libre quotidien, le principal danger à se trouver seul en extérieur vient du fait que l'oiseau ne bénéficie plus de tous les coups d'oeil que ses congénères peuvent jeter sur la situation à la fraction de seconde où lui sera distrait ou n'aura pas le bon angle de vue pour percevoir la menace.
Or, les conures de par leur petite taille sont fort exposées à ce type de danger venu du ciel, puisque les éperviers et faucons qui ne toucheraient pas à un ara par exemple, n'hésiteront pas à s'en prendre à elles.
Ton parallèle avec les frayeurs en extérieur des chevaux "emboxés" me parlent beaucoup bien sûr, et me semble tout à fait exact.
Tu devras donc commencer par acquérir un très bon rappel en intérieur avant d'entamer quoi que ce soit d'autre, et ne plus les laisser "faire comme bon leur semble" quant au moment de rentrer, c'est une question de vie ou de mort.
Mes conures que tu as vues sur mon site, ont acquis le rappel en intérieur, mais n'ont jamais fait le grand saut en extérieur. La raison en est simple et multiple à la fois. Ces oiseaux ne sont chez moi que depuis 3 mois, sont arrivés à l'âge de 3 et 4 ans ici, et sont entrés en reproduction trois/quatre semaines avant le séminaire... la vie personnelle des oiseaux devant toujours passer avant les ambitions de leur maître, ils sont en ce moment bien sûr tranquilles et en totale intimité. De plus, selon ce que je viens d'exposer, j'avais le secret espoir de les voir bientôt voler en famille... leurs trois premiers oeufs étant cependant des oeufs clairs, cela ne se fera pas dans un avenir proche, j'en suis plutôt à me demander quand, sans trop les perturber, leur enlever ces 3 oeufs qu'ils chérissent et couvent avec application.
Christine
Citation de: "chrisbxl"bonjour, avec un amazone de 3 ans qui n'a jamais volé, c'est envisageable?
Outre d'acquérir le rappel en intérieur, tu devras passer pas mal de temps avec ton oiseau au harmais en extérieur, pour l'habituer à tout ce qui pourrait ensuite être source de frayeur pour lui quand il sera libre.
As-tu également songer à lui adjoindre un compagnon ou une compagne?
Ahhh Christine !
Bien content et ravis de te voir parmis nous.
Tu seras plus à même de répondre à certaine question que suscite ce sujet !
Merci à toi ! ;)
Salut Dominique !!!
Merci pour ce chaleureux accueil !!!
Plus à même, je ne sais pas... mais si je peux apporter un peu d'eau au moulin, ce sera avec plaisir!
Christine
je suppose qu'avec une calopsitte on a le meme probleme (vol solitaire, prédateurs) sinon est ce réalisable si on a une "famille"
apres sociabilisation et tout et tout évidemment
Citation de: "Cat27"je suppose qu'avec une calopsitte on a le meme probleme (vol solitaire, prédateurs) sinon est ce réalisable si on a une "famille"
apres sociabilisation et tout et tout évidemment
Tout à fait exact, les oiseaux de petite taille vivent en bandes, pour la raison évoquée, et ne sont donc pas faits pour voler en isolés.
Si tu peux avoir une famille en vol, vas-y, en plus ce sera chouette à voir et à vivre pour toi !!!
Christine
et ne risquent elles pas d'etre plus entrainées vers le "large" si elles sont plusieurs et moins a mon écoute?
Le facteur risque n'est jamais à écarter à 100% bien sûr et surtout avec des calopsittes qui sont réputées être très ennuyeuses en vol libre en raison de leur habitude atavique d'aller droit devant elles en déplacements permanents, à la base pour trouver chaque jour de nouvelles aires de ravitaillement!!!!
Pour des oiseaux de ce type, ma pratique (qui rejoint d'ailleurs celle de Monsieur Von Kreft) s'appuie sur un autre rappel: celui d'oiseaux de même espèces en volières extérieures. Leurs appels incessants incitent les "heureux" candidats au vol libre à rester dans les parages, et de conserver un point de référence sonore en cas de perte de contact visuel lors d'une escapade … On peut donc tout à fait le reproduire avec une "famille" d'oiseaux entrainés, organisée en 2 groupes, et en alternant systématiquement les "libérés" et les "appelants".
Merci Christine d'avoir bien voulu venir nous faire partager ta pratique et tes connaissances :wink:
pour cat :
Vol libre pour une callopsitte: http://www.perroquet.biz/perrok_cafe/fo ... php?t=7093 (http://www.perroquet.biz/perrok_cafe/forum/phpbb/viewtopic.php?t=7093)
je vais voir si je peux glaner des nouvelles de watson ;)
merci Wen! c'est super interessant!
Citation de: "Raf"Pour des oiseaux de ce type, ma pratique (qui rejoint d'ailleurs celle de Monsieur Von Kreft) s'appuie sur un autre rappel: celui d'oiseaux de même espèces en volières extérieures. Leurs appels incessants incitent les "heureux" candidats au vol libre à rester dans les parages, et de conserver un point de référence sonore en cas de perte de contact visuel lors d'une escapade … On peut donc tout à fait le reproduire avec une "famille" d'oiseaux entrainés, organisée en 2 groupes, et en alternant systématiquement les "libérés" et les "appelants".
Merci Christine d'avoir bien voulu venir nous faire partager ta pratique et tes connaissances :wink:
En effet, pour ce qui est du vol libre avec de plus petits oiseaux, comme les callopsites ou certaines conures, l'expérience de Marcus est très intéressante.
Pourtant, comme l'a expliqué Wen, il y a des personnes qui sont arrivées à faire du vol libre avec des oiseaux plus petits sans le système de libérés et appelants...
De mon expérience personnelle, je préfére avoir toujours un autre perroquet en intérieur, pouvant si besoin est servir de repaire et d'appelant, même pour de plus gros oiseaux comme les gris.
Antoinette
Oui moi c'est ce que j'aurais fais. Rappelez-vous, je voulais faire du vol libre et séléctionnais en parti les espèces dans cette optique. Et j'avais prévu, de les faire sortir à tour de rôle ;)
J'ai mis un peu de temps à me remettre à mon ordinateur... allez savor pourquoi... 8)
Il y a une chose que j'aimerais partager avec vous, c'est mon arrivée à Valbertier, j'y suis arrivée mercredi en fin de journée et dès ma sortie de voiture (c'est Bertrand le mari de Christine qui était venu me chercher à la gare) j'ai eu le grand plaisir de voir arriver sur moi deux grands oiseaux bleu et or, un sur chaque épaule je dis pas, ils avaient repéré mes boucles d'oreilles et mon collier que j'ai retiré aussitôt (je ne les porte qu'en voyage à la maison j'ai le même problème...) mais ensuite, le mâle me suivait partout et cela jusqu'à l'arrivée d'Igor et de ses Amis, puis des autres participants le jeudi en fin de journée...
J'ai pour ma part été très heureuse de faire la connaissance des différents membres de divers forums :lol:
Il y a une chose que j'ai tout particulièrement appréciée, car c'etait une chose nouvelle pour moi, c'est la disponibilité et la simplicité avec laquelle les différents intervenants répondaient aux questions des participants, et cela même en dehors des cours qu'ils étaient venus enseigner, pendant les pauses, pendant les repas, pendant les moments libres.
Pour cela, il n'y a pas de mots en français ;) pour les remercier assez.
Merci aussi à Bertrand et Christine et leurs enfants qui nous ont accueuillis dans leur ferme :P
Beaucoup de choses ont déjà été racontées, alors je vais vous citer un exemple mis en pratique chez moi tout simplement.
Il y a une chose qui peut parraitre toute simple pour certains, mais dans ce que j'avais lu, et connaissais jusqu'à maintenant, (livres, internet, éleveurs,... etc...) il est dit de présenter la main ou le bras por faire monter son perroquet dessus, la main, pas la paume de la main, c'est très différent.
J'en viens à mon exemple... J'ai à la maison une cacatoès sulphuréa de 18 ans (Clio), elle est chez moi depuis 5 ans maintenant, je suis arrivée à la faire monter sur le bras, sur l'épaule... elle revient sur ordre, mais toujours sur l'épaule, elle rentre sur ordre dans sa cage... mais jamais sur la main.
Pourtant, je connais bien ses préférences, elle ferait n'importe quoi pour un morceau de biscuit où un morceau de pain.
J'ai commencé à mettre les enseignements reçus durant le séminaire en pratique, et bien, Mme monte sur la paume de la main, c'est magique :)
Amicalement
Antoinette
Citation de: "Raf"On peut donc tout à fait le reproduire avec une "famille" d'oiseaux entrainés, organisée en 2 groupes, et en alternant systématiquement les "libérés" et les "appelants".
C'est vrai que cela fonctionne bien si les oiseaux appartiennent a la meme volee, encore mieux si ce sont le male et la femelle d'une meme couple. Le risque de perte est presque zero dans ce cas. Il faut dire pourtant que l'appel constant de n'import quel oiseau peut jouer le role de "l'ancre" si les oiseaux relaches y sont habitues.
Amities,
Igor
Citation de: "Chrisdor"cependant, il n'est pas souhaitable de les mettre en vol libre en extérieur en tant qu'individu isolé !!! Cela ne correspond pas à leur besoin de sécurité, et est d'ailleurs fort dangereux pour elles.
Cela depend largement de la mode d'entrainement que l'on utilise. Les perroquets en volee sont moins sensibles au rappel. Donc la volee est desirable quand les oiseaux restent a l'exterieur sans surveillance pendant une certaine periode de temps et dans un endroit fixe'.
Et meme la... il faut dire que pour certaines especes la tactique de la volee pour survivre ne consiste pas a proteger tous les individus, mais bon et bien a laisser le plus faible au predateur.
Amities,
Igor
Waw! J'ai trouvé les photos magnifiques et la vidéo très bien.
Et je suis drolement intéressée par le vol libre, je trouve ça "magique"
je trouve vraiment génial de voir comme vos oiseaux restent sur votre épaule, bras en extérieur, ou de voir qu'ils reviennent sur un simple appel ou simplement en sifflant.
Si vous pouviez m'indiquer des posts ou sites où l'on peut apprendre à apprendre à nos oiseaux le vol libre, les étapes ...S'il vous plait
:D
En tout cas je trouve ça fantastique, la prochaine réunion c'est quand?:) :)
Citation de: "Igor Maskin"Les perroquets en volee sont moins sensibles au rappel. Donc la volee est desirable quand les oiseaux restent a l'exterieur sans surveillance pendant une certaine periode de temps et dans un endroit fixe'.
Et meme la... il faut dire que pour certaines especes la tactique de la volee pour survivre ne consiste pas a proteger tous les individus, mais bon et bien a laisser le plus faible au predateur.
Salut Igor,
Content et très honoré de te voir parmis nous ;)
Personnellement je suis preneur et admiratif des 2 méthodes.
A moins effectivement, que nous n'ayons pas perçu au travers des exposés des dangers réels pour telle ou telle.
Si je te comprend bien, la methode de "la vollée" que l'on peux associer à celle de Marcus Von Kreft ne serait pas vraiment sécurisante pour l'oiseau.?
(Que cela soit pour des question de rappel immédiat ou de prédation.)
J'ignorai cet aspect, m'ayant semblé que Marcus ne déclarait aucune perte ?
Citation de: "Wiexxe"Si vous pouviez m'indiquer des posts ou sites où l'on peut apprendre à apprendre à nos oiseaux le vol libre, les étapes ...S'il vous plait
:D
En tout cas je trouve ça fantastique, la prochaine réunion c'est quand?:) :)
Comme je l'ai dit auparavent, résumé un tel séminaire, aussi dense et riche en intervenants aussi interresants les uns que les autres serait tâche bien difficile.
Le prochain doit être en préparation et devrait avoir lieu l'année prochaine d'après ce dont j'ai entendu parler.
Salut
Ayant eu le privilège d'avoir eu contact avec Christine et Marcus, je vous confirme qu'ils sont déjà sur la préparation du prochain (de nouveau à Valbertier :D ) et s'annonce pour début Juin 2008 !
Réservez vos dates !
:wink:
Bonjour Dominique,
C'est un honeur et une joie pour moi de pouvoir reparler aux gens ici. Je connais certains depuis bien longtemps. Et j'etais tres content de faire de nouvelles conaissances a Valbertier.
Citation de: "Grominik"Personnellement je suis preneur et admiratif des 2 méthodes.
A moins effectivement, que nous n'ayons pas perçu au travers des exposés des dangers réels pour telle ou telle.
On ne peut pas vraiment parler de 2 methodes. Il y a une large variete de methodes plus ou moins diverses. Chacune d'elles peut etre plus securisee pour une situation et moins convenable pour l'autre. Pour faire le bon choix il faut connaitre l'ethologie de l'espece que l'on fait voler, les habitudes de chaque specimen et l'environement dans lequel on va travailler.
Je donne un example. Sue Tygielski fait voler ses oiseaux dans un desert. Disons qu'elle veut travailler avec des conures de Patagonie. Un jeune conure solitaire, que va-t-il faire, etant relache dans un tel endroit? Normalement il va faire un ou plusieurs cercles et il reviendra a son entraineur ou vers sa voliere. Et si c'est une bande de jeunes de cette espece? Si l'on les laisse voler pendant un temps sans les rappeler, ils vont tot ou tard descendre sur le sol pour y jouer.
Dans une espace comme Sonora Desert l'entraineur peut voir un rapace s'approcher aussi bien comme le rapace peut voir ses oiseaux. Par contre les oiseaux sur le sol c'est le repas principal de ce meme rapace. Et toute cette situation nous impose le choix d'une technique.
Un autre exemple j'ai une grise qui est tres agile en vol (Rosina pour ceux qui la connaissent). Elle a des techniques tres aguisees pour eviter des rapaces. Elle peut meme se mettre au milieu des corbeaux pour chasser ces rapaces. Mais... si elle voit un rapace s'approcher de mes autres gris qui sont en voliere, elle l'attaque. Et pourtant ces gris ne sont meme pas ses copains. Bien au contraire. Imaginnez-vous si je la mets dans une volee. Elle ne va pas survivre la premiere attaque, car son vouloir de proteger "les siens" est trop fort.
Citation de: "Grominik"J'ignorai cet aspect, m'ayant semblé que Marcus ne déclarait aucune perte ?
C'est bien de quoi je parle. Marcus, etant un specialiste, a bien choisi la methode qui convient a ses circonstances. Il les a meme stressees: vegetation, especes des oiseaux, presence des corbeaux etc.
Tout comme Sue, etant un pro, a bien choisi une methode qui convient pour sa situation.
Et c'est formidable que nous pouvons profiter de leurs savoirs.
Un autre entraineur qui etait metionne, Steve Martin, a entrainne plus de 1000 oiseaux au vol libre. Il aussi, il travaille plus ou moins comme Sue. Et il n'ai jamais eu des pertes.
C'est en quoi l'art d'entrainement consiste: savoir choisir la methode, savoir l'appliquer, mais aussi savoir ses limites.
Amities,
Igor et les Amis
Mon petit compte-rendu de notre séminaire en mai. En le lisant, n'oubliez pas de visiter le site de Christine et Bertrand http://www.mountainhorseeurope.com/Free ... 202007.htm (http://www.mountainhorseeurope.com/Freeflight%202007.htm)
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Les bonnes choses finissent vite, mais rien ne peut nous empêcher d'y penser bien après. C'est pour cela que j'ai décidé d'ajouter un petit compte-rendu en français à ce qui a déjà été écrit sur notre séminaire à Valbertier.
Pour commencer je voudrais remercier Christine d'avoir eu le courage d'accueillir un tel événement et de prendre sur elle tout le travail préparatif que cela demandait. Je sais que cela n'a pas été facile pour elle, ni pour sa famille. Et je suis sûr que tous ceux qui y ont participé, leur restent reconnaissants.
C'était emblématique que nous nous soyons rencontrés à Valbertier, dans une ferme où des chevaux vivent et sont entraînés. Emblématique parce que l'équitation «à l'ancienne» est très connue pour ses méthodes barbares qui sont complètement bannies de Valbertier! Christine et Bertrand, étant des partisanes d'équitation naturelle, sont très stricts sur ce point. Elle nous a donné une courte explication de sa philosophie d'entraînement au début de la première journée. Je dois avouer que pendant les trois jours de notre séminaire je n'ai pu m'empêcher de regarder autour de moi chaque fois qu'un des intervenants prônait les méthodes positives d'entraînement. Les animaux heureux et bien équilibrés autour de nous étaient la meilleure preuve de ce que ces méthodes sont bénéfiques pour leur bien-être. J'étais et je reste persuadé que la prompte réussite de Christine avec ses aras, était préparée par son expérience avec d'autres animaux qui l'entourent.
Puis ce fut à mon tour de prendre le micro. Sachant qu'il y a certains thèmes qui sont peu discutés sur les forums francophones, je voulais faire une sorte d'introduction à ces thèmes pour les participants. (Je dois dire avoir été agréablement surpris dès le début de voir que tous, malgré la différence de nos expériences nous sommes restés sur la même longueur d'onde pendant ces trois jours).
Voilà cette présentation en 10 lignes :
1) Nous ne pouvons pas contourner l'entraînement, car chaque fois que nous nous approchons de nos oiseaux, aussi bien de compagnie que d'élevage, nous leur faisons apprendre quelques choses.
2) Si nous le faisons sans nous en rendre compte, il y a une grande possibilité à ce que les résultats de cet entraînement soient négatifs.
3) Le vol libre n'est qu'un entraînement avancé. En allant dans cette direction, on peut apprendre beaucoup de choses importantes, même si l'on ne compte pas faire voler nos oiseaux dehors.
4) A travers l'entraînement on peut trouver des solutions pour des problèmes de comportement chez les perroquets.
5) N'importe quel entraînement peut être bénéfique pour autant que les méthodes soient positives. On ne travaille qu'avec le renforcement positif.
6) Il n'y a pas de controversions entre l'entraînement et le bien-être des perroquets. Par contre de plus en plus de spécialistes dans le domaine sont d'accord que les perroquets ne seraient pas de bons animaux de compagnie s'ils n'étaient pas proprement entraînés.
7) Pour entraîner un perroquet avec succès, il faut avoir a) une bonne diète, b) des horaires convenables, c) un régime qui corresponde à son éthologie.
8 ) La base d'entraînement d'un perroquet au vol libre et de n'importe quel autre entraînement d'ailleurs, est la commande «monte» (sur la main), correctement apprise à travers des renforcements positifs (ce qui reste très rare malheureusement).
9) Puis il n'y a que des répétitions.
10) Enfin j'ai donné quelques petits conseils pour rattraper des oiseaux qui se sont envolés (http://www.perroquet.biz/perrok_article ... rruche.htm (http://www.perroquet.biz/perrok_articles/vie_en_communaute/fugue_perroquet_perruche.htm))
L'après-midi le Dr. Sue Tygielski qui travaille à l'Arizona-Sonora Désert Muséum, a parlé des méthodes d'entraînement utilisées par la plupart des entraîneurs professionnels. Ses techniques se basent sur l'application correcte des principes de l'analyse appliquée du comportement. Elles ont été ajustées aux oiseaux par des spécialistes comme Bob Bailey (http://www.behavior1.com/ (http://www.behavior1.com/)), Steve Martin (http://www.naturalencounters.com/ (http://www.naturalencounters.com/)) etc.
Comme la majorité des entraîneurs aujourd'hui, Sue n'utilise que les renforcements positifs pour obtenir les résultats voulus. Elle a expliqué en détails comment elle procède pour enseigner à l'oiseau un rappel fiable. Elle a montré aussi comment on peut profiter de l'environnement que nous avons à l'intérieur de nos maisons pour entraîner l'oiseau au maximum. En même temps il est important de nous souvenir, à dit Sue, - que la plupart des entraîneurs professionnel ont accès à de grandes volières à l'extérieur.
Sue a souligné l'importance des répétitions pour l'entraînement. Elle a dit que pour obtenir des résultats parfaits sans forcer l'oiseau, un bon entraîneur va répéter un exercice beaucoup de fois. Cela lui permettra d'être sûr de la réaction de l'oiseau dans une nouvelle situation.
Travaillant avec des rapaces aussi bien qu'avec des perroquets, Sue nous a expliqué les méthodes de la gestion de nourriture et de poids et surtout des précautions à prendre pour éviter des abus (http://www.forum.psitta.com/index.php?t ... g28901#new (http://www.forum.psitta.com/index.php?topic=4183.msg28901#new)). Malheureusement ces méthodes efficaces pouvant améliorer significativement le bien-être des oiseaux en captivité, sont parfois détournées par ceux qui cherchent des résultats rapides. Sue a souligné que l'on ne devait pas passer aux pratiques avancées sans se renseigner auprès d'un spécialiste renommé.
Ensuite nous avons eu une session d'exercices pratiques en groupes. Moi, j'ai profité de ce temps pour jouer avec un magnifique cacatoès blanc, Doudou, tout en répondant aux questions ;-)
La deuxième journée était consacrée au cours du Dr. Susan Friedman «Behaviors Works» (c'est un jeu de mots que l'on peut traduire soit comme «les travaux sur le comportement», soit comme «le comportement marche»). Le Dr. Friedman, étant un spécialiste de l'analyse du comportement reconnu, a fait une formidable introduction dans ce domaine. Pour décrire ce magnifique cours, riche en savoirs et en exemples qui sont pris de la vie quotidienne des propriétaires de perroquets, on ne peut faire mieux que de citer son avertissement : «La philosophie du comportement de ce cours est que les perroquets comme tous les étudiants, doivent avoir le pouvoir de fonctionner positivement dans leur environnement pour vivre des vies saines. Nous assistons cette puissance quand nous agissons envers eux de telle manière qu'ils choisissent de faire ce qui est nécessaire pour une cohabitation prolongée avec nous dans nos maisons. Le guide à suivre pour assortir les solutions aux problèmes est de toujours choisir les plus positives, les moins intrusives des méthodes d'interventions efficaces. Pour changer le comportement de notre perroquet, nous changeons d'abord ce que nous faisons.
Les étudiants apprendront rapidement qu'une fois qu'on a les outils nécessaires et un engagement pour faciliter le comportement plutôt que le forcer, cela ne signifiera pas une perte de conformité comportementale. La perspective de la science guide les informations présentées ici, ce qui signifie que c'est notre défi d'expliquer les phénomènes comportementaux en identifiant les évènements physiques les produisant».
Pour savoir plus sur l'enseignement de Dr. Friedman vous pouvez lire son article, récemment traduit en français par Christine (http://www.guarouba.com/ABC-du-comportement.htm (http://www.guarouba.com/ABC-du-comportement.htm)) et l'autre, traduit par Dominique (http://www.guarouba.com/la-lutte-pour-la-dominance.pdf (http://www.guarouba.com/la-lutte-pour-la-dominance.pdf)). Dans peu de temps nous publierons encore un article de Susan Friedman qui parlera de la punition.
Le soir de la même journée nous avons pu participer à la présentation de Roelant Jonker d'« Ara Project» (http://www.cityparrots.org/ (http://www.cityparrots.org/)). Roelant nous a fait une exposition de plus de 130 slides. Il a montré que les perroquets s'habituent facilement à la vie dans l'environnement urbain et ils y trouvent des possibilités pour se nourrir et se reproduire. Depuis des années Roelant et Grace Innemee (http://www.cityparrots.org/who-we-ara/ (http://www.cityparrots.org/who-we-ara/)) suivent et étudient un couple d'aras macaw à Nape et Toos à qui vivent librement au Pays Bas. Cette expérience a convaincu Roelant que l'environnement urbain peut devenir un nouvel habitat pour les perroquets dont les aires d'habitation naturels sont réduits ou ont disparus à cause de l'activité humaine. Facilement suivis par des équipes de scientifiques et nourris par les gens des quartiers, ces oiseaux pourraient servir de source inépuisable de matériel génétique aux projets de la conservation de ces espèces dans leurs milieux naturels. En même temps la maintenance de ces volées semi sauvages sera beaucoup moins chère par rapport aux programmes de reproduction, effectuées en situ ou en captivité.
En ce moment Roelant et Grace travaillent sur un projet qui leur permettra de tester cette théorie, en créant une population des conures dorées (guarouba guarouba) dans la ville de Belém au Brésil.
La troisième journée a commencé par la présentation de Marcus von Kreft. Marcus, biologiste allemand vivant en Angleterre, a intitulé sa présentation «La liberté de voler à l'art d'aviculture». On n'aurait pu trouver de meilleur titre pour une présentation parlant vraiment de la culture d'élevage des perroquets en captivité.
Marcus a commencé par nous donner des explications précises sur l'environnement dans lequel ses oiseaux vivent et volent. Végétation, espèces d'oiseaux, oiseaux sauvages habitant sur le même terrain à toutes les conditions dont il faut tenir compte, en choisissant une technique adéquate pour l'entraînement. Puis Marcus a expliqué en détails comment il entraînait au vol libre sa volée de conures. Ces explications étaient surtout intéressantes pour les éleveurs, car les conures de Marcus ne sont pas habituées aux mains. Malgré cela elles sont entraînées à voler dehors et même à revenir dans leurs volières sur commande.
Après une pose Marcus a continué à nous parler de ses oiseaux, il a expliqué les étapes d'entraînement des oiseaux élevés à la main, en donnant l'exemple de ses mini aras. En nous racontant l'histoire d'un perroquet s'étant échappé de sa volière et comment il a été rattrapé, Marcus a montré que l'élevage à la main est la première leçon de ciblage qui reste gravé dans la mémoire de l'oiseau même quand celui-ci ne peut plus être manipulé par l'homme.
Il a parlé aussi des applications pratiques de certaines méthodes, mentionnées par d'autres intervenants. Par ex. le Dr. Friedman a donné des exemples de ce que même notre recul peut devenir un renforcement positif quand nous travaillons avec un oiseau timide et apeuré. Marcus, à son tour, a montré comment la même technique peut aider à entraîner au rappel un oiseau d'élevage qui ne vient pas sur la main.
C'était très intéressant d'entendre Marcus parler des interactions entre ses oiseaux et les oiseaux sauvages : rapace, corbeaux etc. C'était surtout intéressant pour ceux qui, comme moi, pratiquent le vol libre et qui, malgré la différence de conditions, peuvent observer les même attitudes chez leurs oiseaux.
La présentation qui suivit celle de Marcus était peut-être inattendue pour certains d'entre nous, car Susan Fisher qui, comme Sue Tygielski, était venue de l'Arizona-Sonora Désert Muséum, nous a parlé de ses cours… des croquis. Cette présentation était pourtant étroitement liée au thème de notre séminaire. Tous les intervenants étaient d'accord que l'observation minutieuse du comportement de nos oiseaux est une condition principale pour réussir dans nos rapports avec eux. Et c'est justement l'art d'observation que Susan enseigne via son cours. La veille de notre séminaire Susan m'a montré une série de croquis, faits par elle. Chaque image n'avait que 2-2.5 cm, composée de 5-6 lignes courtes. On aurait dit les dessins d'un petit enfant. Cependant chacune de ces images représentait les différents états d'humeur d'un oiseau avec une telle précision que l'on ne pourrait jamais les confondre. Susan a expliqué qu'en essayant de dessiner nos oiseaux, nous pouvons remarquer un grand nombre de comportements et de postures qui passent inaperçus dans la vie quotidienne.
Avant que les participants n'aient commencé à partir, nous nous sommes rassemblés pour parler de nos impressions et poser des questions aux intervenants. Ce fut une expérience inoubliable et réjouissante de voir les 4 éléments de notre communauté ornithologique à amateurs, éleveurs, scientifiques et entraîneurs à partager leur passion, s'échanger des savoirs, trouver des idées utiles dans l'expérience des autres. Le séminaire est devenu un succès. Et si les participants ont parlé de la qualité des présentations et des échanges enrichissants avec les lecteurs pendant les poses, les intervenants y ont trouvé une formidable audience à ouverte, attentive, avertie et bienveillante à la fois! On espère que d'autres événements, consacrés aux diverses aspects de la maintenance des perroquets en captivité, aillent suivre cette magnifique rencontre!