D'abord, 2 articles, un débat entre le vol libre ou les ailes coupéesCitation« Pourquoi je pense que les oiseaux doivent voler librement »
De Chis Biro http://www.parrotchronicles.com/mayjune2003/procon.htm (http://www.parrotchronicles.com/mayjune2003/procon.htm) traduit par Wen
« Je pratique le vol libre en extérieur pour mes perroquets. Pourquoi ? Parce que je pense que c'est mieux pour eux, pour leur santé autant physique que mentale, et parce que j'adore les voir se développer et vivre leur meilleur potentiel.
Je crois également que je peux leur offrir cet important aspect de leurs vies avec des risques minimaux. Je crois vraiment que je peux entraîner mes oiseaux à voler d'une manière qui est sûre ou même plus sûre que la vie qu'ils pourraient avoir avec les ailes coupées
Janis en vol libre
Le premier perroquet que j'ai dressé au vol libre de manière totale, était une femelle ara chloroptère du nom de Janis. Mes techniques d'entraînement étaient alors primaires : je l'envoyais essentiellement vers un perchoir et la rappelais à moi et ainsi de suite. Mais elles ont malgré tout fonctionné car Janis était très jeune. Elle n'avait que 12 semaines quand je l'ai prise chez un ami éleveur.
Même si je vivais de mon travail de dresseur pour spectacles de perroquets, je n'avais pas beaucoup de contact avec le monde aviaire à ce moment. Je ne savais pas où trouver des informations pour entraîner un oiseau au vol libre en extérieur (et il s'est avéré qu'il n'en existait pas beaucoup). Alors je me suis débrouillé le mieux que je pouvais en apprenant de mes erreurs et de mes expériences. De chaque erreur, je ne retirais pas seulement une importante leçon sur le dressage, mais je devais aussi faire face au sort d'avoir à récupérer les oiseaux lâchés.
Quand j'ai commencé me renseigner sur Internet sur la manière de garder des oiseaux pratiquant le vol libre, il est rapidement apparu que quiconque prétendant savoir quoique ce soit sur les soins pour perroquets étaient opposés de manière inflexibles à cette pratique.
Beaucoup m'ont dis « J'aime trop mon perroquet pour risquer de le perdre » en sous-entendant que je n'aimais pas les miens vu que je prenais ce risque. Après tant de confrontations sur internet qui résultèrent à mon bannissement d'un important groupe de discussion par e-mail, quelqu'un a suggéré de commencer mon propre groupe.
En 1999, j'ai lancé la liste du « vol libre » sur Yahoogroups.com. C'est devenu une précieuse source d'information et de soutien pour les personnes souhaitant vivre avec et entraîner des oiseaux au vol libre.
Aujourd'hui j'ai neuf perroquets que je laisse régulièrement voler à l'extérieur de la maison ou sur des champs de foire à travers le pays. Après la notation de milliers d'heures de vol libre réussis, l'été passé j'ai perdu mon premier oiseau. En présentation dans le nord de la Californie, mon très précieux youyou du Sénégal, Beamer, est mort suite à une collision avec la fenêtre d'un building en dehors du terrain.
Ce dont les perroquets ont besoin
Alors pourquoi quelqu'un prend tant de risques avec ses oiseaux ? Pour avoir la réponse, nous devons d'abord répondre à quelques questions sur les besoins de perroquets.
Imaginez pendant un moment deux sortes d'animaux, une limace et un colibri par exemple. La limace avance si lentement qu'elle passe toute sa vie dans une zone de 15 mètres carré. Le colibri voyage si loin et si vite qu'au cours de sa vie il voit plusieurs continents
Maintenant réfléchissez comment la nature a fourni à ces deux animaux un ensemble différent de capacités et de conditions mentales. Même s'ils pouvaient commuter leurs styles de vie, seraient-ils bien mentalement ? La limace pourrait-elle s'adapter à faire des manoeuvres rapides ou traverser des océans? Le colibri pourrait-il s'adapter à voyager à un pas de tortue ou à vivre dans un espace à deux dimensions au niveau du sol?
La nature a dotés les perroquets d'une intelligence incroyable à égalité avec les singes, les dauphins et les baleines. Ce niveau élevé d'intelligence n'exigerait-il pas de à stimulus environnemental adaptés pour la garder fonctionnelle ou l'empêcher de développer de sévères troubles mentaux tel que le piquage ?
Commençons par le sens de la mobilité que le vol donne à un oiseau. Pouvons-nous simplement arrêter cet élément sans causer des effets secondaires sérieux? La moitié des propriétaires de perroquet n'a jamais vu comme un oiseau volant en liberté peut-être actif et mobile. Mes oiseaux sont dehors toute la journée ! Ils volent de cet arbre à celui-là et se chassent en cercles autour de la maison et du verger. Mes oiseaux en vol libre sont comme des athlètes olympiques finement préparés qui semblent prendre plaisir à l'acte physique du vol. Pendant qu'ils esquivent et se frayent un chemin entre les branches et les barrières, autour des arbres et des bâtiments, c'est comme s'ils s'échauffaient pour un entraînement de routine. Plus ils sont restés dans leurs cages, plus ils volent avec vigueur quand ils sont relâchés.
La recherche scientifique a prouvé que le système respiratoire d'un oiseau est tellement spécifiquement conçu pour le vol qu'il ne fonctionne à pleine capacité que lorsque celui-ci est en vol. Si leurs corps sont si harmonisés avec le vol, n'est-il pas possible que leurs esprits le soient également ? Nous savons qu'un niveau élevé de forme physique et mentale est important pour la survie des perroquets sauvages. Je pense qu'être en forme physiquement permet à l'oiseau de compagnie de l'être aussi mentalement.
A quel point le jeu est-il important pour eux ? Il apparaît immédiatement à quiconque observant des oiseaux de vol libre en action qu'ils sont des créatures extrêmement espiègles. Mes oiseaux semblent montrer tellement de joie en jouant en vol, que les premiers commentaires des visiteurs se rapportent habituellement au fait qu'ils ont vraiment l'air de s'amuser. Cela prend généralement quelques minutes aux gens pour regagner le contrôle de leurs bouches grandes ouvertes pendant qu'ils observent les oiseaux esquiver et voler comme des flèches, faire des zigzags et plonger, faire la course et planer au dessus de la propriété.
Comme les oiseaux ayant les ailes taillées semblent sérieux et serein en comparaison.
Comment est-ce qu'un changement si dramatique affecte-t-il leur bien être et leur santé mentale ?
Quand mes oiseaux de vol libre ne sont pas en démonstration, ils se laissent aller, jouant « le roi de la brindille » ou avec moi. Plusieurs de mes conures et aras aiment l'élastique qui retient mes longs cheveux dans une queue de cheval. Mes oiseaux ayant les ailes taillées par contre doivent attendre jusqu'à ce que je les laisse sortir de leurs cages. Qui joue le plus avec moi est évident. Nous savons comment les enfants réagissent quand d'autres obtiennent plus d'attention qu'eux. Mes oiseaux aux ailes rognées se sentent-ils comme étant moins importants, ou passant après? Je me sens souvent triste pour ceux auquel je n'ai pas encore pu accorder la liberté de vol.
De meilleurs communicateurs
Voler donne aussi aux oiseaux la chance de vocaliser convenablement. Pour les perroquets de vol libre, rester en contact avec les autres membres du groupe est crucial pour leur survie. Les cris de contact servent de balises pour garder le groupe orienté et ensemble, moins susceptibles d'être attaqués par un prédateur. Je ne peux pas m'empêcher de me demander si cela fait aussi partie de la manière dont les perroquets sauvages trouvent leur compagnon dans la nature. Hurlez suffisamment fort et quelqu'un de bon intérêt pourraient venir vous étudier comme une option potentielle de compagnonnage, qui sait? Comme cela doit être frustrant de passer votre vie seul dans une cage, criant dans l'espoir d'attirer un compagnon sans jamais recevoir de réponse ?
En comparaison, mes perroquets de vol libre semblent avoir des dons de communication plus avancés que ceux qui sont cloués au sol. Mes « vol libre » utilisent leurs cris d'une manière totalement différente, réservant les sons les plus forts pour des buts spécifiques comme le signalement d'un danger immédiat. Cette différence pourrait-elle aussi avoir un effet sur la forme mentale d'un perroquet aux ailes taillées ?
Contrôler la menace des faucons
En fait, je me demande si la capacité de voler correctement pourrait soulager un autre problème psychique qu'ont les perroquets de compagnie aux ailes taillées : la peur d'être physiquement blessé.
Les perroquets ont une crainte instinctive des objets qui volent lentement en cercles ou traversent le ciel. J'ai observé la manière dont les oiseaux domestiques et ayant les ailes coupées réagissaient à la vue d'un faucon volant en cercle ou d'un avion visibles de loin quand ils les apercevaient à travers une fenêtre.
Quel effet cela a-t-il sur le perroquet de compagnie, d'avoir cette peur instinctive, mais de ne pas pouvoir y répondre convenablement? Est-il possible qu'à chaque fois qu'ils voient une telle menace ils sentent de la crainte et de l'impuissance ? A l'opposé, le perroquet de vol libre, sait qu'il peut efficacement affronter de telles menaces tant qu'il reste au meilleur de sa forme, pratique des manoeuvres d'esquive et reste mentalement alerte.
J'ai observé mes oiseaux en vol libre esquiver des attaques de faucon avec succès plus d'une douzaine de fois. Aujourd'hui, quand ils voient un rapace, souvent ils s'envolent en criant sauvagement vers le faucon et forment des cercles, conduisant généralement à la fuite du rapace.
Ces craintes peuvent-elles être éliminées de la vie d'un oiseau de compagnie ? Je ne pense pas. Au minimum, il pourrait être difficile de vivre en ayant perdu la capacité de surpasser ces peurs pour reprendre confiance, et au pire, cela pourrait finir par créer de sérieux troubles mentaux
La peur de tomber
Dans un exemple moins dramatique, il est évident pour moi qu'aucun de mes oiseaux de vol libre n'a la plus légère crainte de tomber. Ils savent qu'ils n'ont qu'à ouvrir leurs ailes et voler vers un endroit plus sûr. Mes oiseaux aux ailes coupés sont des grimpeurs très méticuleux et soigneux. Ils usent souvent énormément d'énergie pour aller là où d'autres perroquets sauteraient simplement, suggérant ainsi qu'en fait ils ont développé un forte crainte de tomber. Combien de fois avons-nous vu un perroquet aux ailes taillées, sursauter, lâchant par là même le perchoir, pour tomber lourdement sur le sol ? Les blessures qui s'en suivent peuvent être très douloureuses. Pourtant les réponses instinctives à la peur sont le sursaut et la fuite et donc le déplacement de l'oiseau. Quel genre de conflits psychologiques ceci peut-il leur créer ? Mais la plupart des personnes ne pensent pas à ces conséquences. Habituellement, quand ils débattent sur laisser ou non leur oiseau voler, les gens parlent des dangers des rapaces, des voitures, des voisins, des toilettes, des fenêtres, des portes ouvertes, des poêles chaudes et des collisions avec les murs. Les rapaces sont probablement les seuls éléments de la liste qui ont vraiment une signification
Par exemple, je n'ai même jamais vu mes perroquets s'approcher d'une voiture - mais je les ai observés avec succès manoeuvrer entre les rayons d'une grande roue en mouvement. Il est certainement possible à un perroquet de vol libre de tomber dans une cuvette de toilette ouverte, de rentrer dans le mur ou la fenêtre fermée, mais il y a peu de risques avec un oiseau doué pour le vol. Normalement ce n'est un problème que pour les débutants, mais ils volent tellement lentement qu'ils ne se blessent pas sérieusement.
Si un perroquet entraîné au vol libre s'échappe hors d'une porte ou d'une fenêtre ouverte, il sera bien plus facile de le récupérer que n'importe quel perroquet aux ailes partiellement coupées. En fait, il est le plus difficile de récupérer ce dernier. Il n'est pas aussi bon pour contrôler sa direction et sa vitesse surtout dans sa condition physique moins bonne que celle d'un oiseau pratiquant régulièrement le vol libre. Il ne sait pas ce que « vient ici Polly » veut dire, alors que les oiseaux entraînés au vol libre comprennent la signification d'un signal de rappel, du moins à un certain degré.
Je me demande combien d'accidents se sont produits spécifiquement parce qu'un oiseau ne pouvait pas voler. Le seul autre oiseau que j'ai perdu au cours d'un de mes spectacles était aussi un youyou du Sénégal appelé Bandit. Bandit a été tué devant un publique quand un chien divaguant a foncé jusqu'à son perchoir. Bandit a essayé de s'envoler pour un endroit plus sûr, mais il avait les ailes taillées. Au lieu de cela j'ai dû arracher le pauvre Bandit hors de la bouche de ce bulldog. Il est mort dans mes mains quelques moments plus tard. Si Bandit avait eu la capacité de voler il aurait survécu à cette expérience.
La réalité est que couper les ailes d'un oiseau a son propre ensemble de risques. Tous les propriétaires de perroquet doivent évaluer leurs conditions et niveaux de compétence et décider ce qui est le meilleur pour leurs oiseaux.
Entraîner ou couper les ailes ?
Alors est-ce facile de dresser un perroquet au vol libre ? Cela varie en fonction de l'oiseau et de son propriétaire. Je sais une chose: la formation n'est pas une option, elle est nécessaire. Se contenter de laisser les plumes de l'oiseau se développer n'est pas suffisant.
En fait, un oiseau avec les ailes entières mais aucune formation deviendra probablement par la suite un oiseau perdu. Je crois que chaque propriétaire d'oiseau devrait s'exercer ou couper. Même des perroquets de vol libre en intérieur, à mon avis, devraient être formés comme s'ils étaient destinés à pratiquer en extérieur, car vous ne savez jamais quand ils risquent de s'échapper. Je crois également que, même si je pense que le vol libre est l'apothéose dans l'expérience d'un perroquet de compagnie, tous les perroquet de compagnie et tous les propriétaires ne sont pas de bons candidats pour le dressage.
Premièrement, je décourage généralement les personnes d'essayer de former des oiseaux d'adultes pour le vol libre extérieur. Je forme seulement des bébés, juste avant qu'ils soient sevrés, et je choisis mes étudiants soigneusement. Beaucoup d'oiseaux adultes peuvent apprendre à voler, mais ils apprennent beaucoup plus lentement, ce qui les expose à plus de risques. Il peut falloir des mois à un oiseau d'adulte pour apprendre ce qu'un oisillon apprend en quelques minutes.
Pour la plupart des perroquets de compagnie, je préférerais vraiment voir leurs propriétaires construire de larges volières ou encourager leurs oiseaux à voler à l'intérieur, particulièrement les oiseaux plus petits, qui peuvent réellement gagner un certain avantage. Il est dur pour de plus grands oiseaux tels que des aras de voler à l'intérieur. En se retrouvant de nouveau avec leurs ailes entières, ils pourrait réellement perdre plus de leur liberté qu'en gagner. Peut-être que le plus grand avantage du vol libre est la manière dont ça vous force à devenir un meilleur entraîneur.
On ne peut pas vivre avec les mêmes règles pour un perroquet de vol libre qu'avec un perroquet aux ailes coupées. Il est tout simplement trop facile de forcer un perroquet aux ailes rognées à supporter toutes les injustices pour lesquelles un oiseau « entier » volerait simplement plus loin pour les éviter. Soudainement, le propriétaire doit être plus conscient de la façon dont les interactions affecteront l'attitude du perroquet. Les besoins et les intérêts des humains ne sont plus nécessairement primordiaux. Au lieu de cela, la cohabitation devient un jeu joué à égalité. En vérité, un perroquet aux ailes taillées bénéficierait aussi considérablement de telles relations améliorées.
Je vois un meilleur entraînement comme le plus grand cadeau que les partisans de vol libre, comme un groupe, doivent offrir au monde aviaire d'aujourd'hui. Quand vous pratiquez le vol libre, vous n'avez simplement pas d'autre choix que d'apprendre à mieux manipuler les méthodes, telles que le dressage au « clicker » (un tout autre sujet) - ou vous perdez votre oiseau. C'est comme pour le monde cynophile (les chiens), nous devons seulement apprendre à appliquer ce que la science a déjà découvert au sujet du renfort positif (note de la traductrice 'ndlt' : un site sur le cliker-training en français : http://membres.lycos.fr/clickertraining/ (http://membres.lycos.fr/clickertraining/) .
Pas de retour en arrière :
La plupart des personnes qui ont avec succès formé un perroquet de vol libre disent qu'il n'y a pas de retour en arrière. L'expérience de vol libre est vraiment une de celles qui « doit être expérimentée pour être comprise ».
Pour finir, je crois que les propriétaires de perroquets de vol libre auront plus à offrir qu'une vie améliorée pour leurs oiseaux ou eux-mêmes. Je crois que les entraîneurs de vol libre peuvent par la suite soulever les normes de la façon dont tous les perroquets sont formés et gardés."
Au sujet de l'auteur:
Chis Biro vit à Amboy, Wash, où il élève et entraîne actuellement élevant et formant les « thick-billed parrots » (ndlt : j'ai trouvé cette correspondance, mais ça colle pas : Platycercus venustus ou Conure à gros bec)(nota by Jsf: Il s'agit de Rynchopsitta pachyrhyncha, "Conure à gros bec" (source: http://www.parkietensocieteit.nl/databa ... _frans.htm (http://www.parkietensocieteit.nl/databank/talen/latijn_frans.htm) ) )
(http://animals.timduru.org/dirlist/parrot/SDZ_0266-Thick-billedParrot-Head.jpg)) pour le vol libre dans le but de leur réintroduction dans leur Arizona natal. Biro fait le spectacle de perroquet du pirate depuis 1990 (http://www.thepiratesparrot.com/ (http://www.thepiratesparrot.com/)). Il est également propriétaire et fondateur de « Nature's Choice Essentials bird foods» (ndlt : de la nourriture naturelle pour les oiseaux).
CitationPourquoi le vol libre est une mauvaise idée ?
de Mattie Sue Athan , même URL qu'en haut, traduit par Wen (mais pas jusqu'au bout)
"Je trouve que le choix de permettre à un oiseau de voler en extérieur est vraiment problématique. Permettre à des oiseaux de voler librement dans un environnement qui n'est pas le leur est dangereux pour le perroquet et pour des oiseaux indigènes locaux (ndlt : et quand ils s'échappent banane ?).
Les rapaces indigènes aiment particulièrement attaquer les cacatoés et callopsittes. John Vincent, un entraîneur expérimenté et accompli qui pratiquait le vol extérieur contrôlé, a perdu un cacatoés qu'il adorait et cela en un clignement d'oeil, l'année dernière dans le Colorado.
J'ai failli perdre un cacatoés Alba devant mes yeux et cela par une buse de Swainson alors que j'essayais de rattraper le perroquet sur le sol en 93 dans le colorado. (j'ai écrit à son sujet dans le guide du comportement du perroquet de compagnie, The Slightly Un-Saintly Bernadette, pages 212-216). En plein plongeon, la buse a apparemment changé d'avis et a semblé ne plus vouloir attraper le grand mâle Alba que j'utilisais pour leurrer l'oiseau échappé. C'était une bonne chose car j'étais essoufflée car j'avais essayé de devancer l'attaque (c'était comme dans la scène de « Gorilles dans la brume » quand Dian Fossey n'a pas le temps de rejoindre Digit à temps).
Par la suite je n'ai plus jamais sorti un oiseau à l'extérieur sans la protection d'une cage lorsque je devais tenter d'attirer un oiseau perdu.
Ndlt: Bon là elle vous fait un rapport complet d'attaque de faucon sur un oiseau perdu, je ne vois pas le rapport avec le vol libre vu que l'oiseau pouvait très bien être un oiseau d'intérieur, elle me fait penser aux bergers vis-à -vis des loups, je la sens très conformiste.je vous épargne le passage.
Les perroquets de vol libre et la loi.
En plus, il est illégal d'introduire une espèce non indigène dans la nature des USA (ndlt, c'est ce que je disais, c'est une extrémiste, elle confond « vol libre » et « introduction d'oiseaux ..».)
En Californie, vous avez besoin d'un permis pour faire exercer le vol libre à votre perroquet. Tandis que la plupart des autres agents de département de la faune sauvage laissent faire ceux qui permettent à leurs oiseaux de sortir voler à l'extérieur temporairement avant de les rentrer. Ne pas récupérer intentionnellement une espèce non native est considéré comme un abandon. (ndlr, elle en connais beaucoup de gens qui laissent leurs perroquets à 900 euros et plus intentionnellement dans la nature ?)
(ndlr: Bon elle me barbe avec son amalgame, je ne traduis pas la suite je regarde si je trouve quelque chose de censé, ah ben elle s'améliore pas, je vais lui mettre un mot à celle là , pourquoi ne pas prendre un oiseau en peluche ?)
Est-ce que les oiseaux doivent voler à l'intérieur ?
Je pense que le vol en intérieur met en danger, plutôt qu'il n'améliore la capacité d'un oiseau de compagnie de survivre. Pourquoi? D'abord, une petite perspective historique, de nouveau basée sur les expériences de nos amis européens. Quand j'ai commencé à travailler dans la gestion du comportement de perroquet de compagnie vers la fin des années 70, plusieurs des livres disponibles montraient une préférence pour permettre à des oiseaux d'animal de compagnie de garder leurs ailes entières.(ndlt) Les éleveurs britanniques et européens maintiennent généralement leurs oiseaux en extérieur.. (ndlt et blablabla, eux ne peuvent pas les mettre en volière extérieur, ils n'ont pas la place et ça créerait des nuisances et blablabla à cause d'une maladie transmise par les moustiques, ils seraient conseillé de garder leurs oiseaux à l'intérieur .)
Et un oiseau de vol à l'intérieur de la maison américaine typique n'est pas sûr. Quand les oiseaux vivent comme compagnons dans la maison, ils sont plus intimement impliqués dans le style de vie des humains. Il y a souvent plusieurs personnes dans la maison avec des interactions différentes avec l'oiseau. Les conjoints, les adolescents, les enfants, et d'autres animaux de compagnie viennent et vont. Les ventilateurs de plafond, une source fréquente de blessure et de mort d'oiseaux volant à l'intérieur, sont communs aux Etats-Unis (ndlt : elle sait ce qu'est un interrupteur ?). La cuisine et les secteurs de vie suivent souvent, menant à beaucoup d'accidents dans lesquels des oiseaux libres de vol sont terriblement brûlés. Noyades dans les toilettes, les fontaines, les aquariums, et même les verres d'eau sont des causes communes de la mort d'oiseaux volants dans la maison aux USA (ndlt : elle surveille pas son oiseau ou quoi ?)[/i]
(blablabla)
Je propose avec respect que dans les maisons humaines, le vol est non seulement inutile mais dangereux et indésirable d'un point de vue écologique et comportemental. Il n'y a rien à dire quand à l'utilité d'un peu de vol au début de la vie du perroquet pour qu'il gagne de la coordination et de la confiance mais une fois qu'un perroquet de compagnie mûrit, est le vol est-il utile ou nuisible à l'ajustement sûr et heureux de votre perroquet ?"
Bon là j'arrête et je lui envois ceci :CitationJe dois admettre que je suis choquée par votre article critiquant le vol libre. Au cours de celui-ci, vous vous contentez de vous attaquer aux rapaces et faites un amalgame entre les oiseaux de vol libre et l'introduction d'espèces non indigènes dans la nature quand un oiseau aux ailes rognées peut tout aussi bien se retrouver dehors par accident mais leur chance de survie sont bien plus minces.
Ensuite vous n'approuvez même pas le fait de laisser un perroquet voler à l'intérieur, alors pourquoi en avez-vous un ? Un oiseau en peluche serait bien mieux et n'aurait pas une vie inappropriée pour un animal doté d'ailes pour voler. Aimeriez vous être privée de vos jambes?
La liste de choses pouvant se révéler dangereuses est ridicule, car cela peut-être contrôlé, les appareils dangereux éteints. Quand on laisse un perroquet libre dans la maison, on le surveille comme on le ferait pour des enfants, si c'est pour avoir un oiseau immobile sur son perchoir, prenez-en un en porcelaine.
Vous dites : « Je dis avec respect que dans les maisons humaines, le vol est non seulement inutile mais dangereux, indésirable d'un point de vue écologique et comportemental. » de mon côté, je suis désolée de le dire, mais je vous propose avec respect de ne pas prendre d'animal pour leur bien-être.
Wen
Plus à venir,
merci de commenter sur ce post : http://www.perroquet.biz/perrok_cafe/fo ... wtopic.php (http://www.perroquet.biz/perrok_cafe/forum/phpbb/viewtopic.php) Wen
Merci pour le boulot, Wen. Je reste persuadé que le vol libre est une bonne chose et dés que je saurais comment faire j'essaierais de dresser Ruby mais est-ce que j'oserai le lacher un jour ?
C'est un super boulot. Il y a juste une chose qui me chiffonne. Le dresseur dont on parle ici habite ou il fait assez chaud toute l'année pour que ses perroquets puissent pratiquer le vol libre. Ici en Europe, on a pas beaucoup de semaines dans l'année pour les entrainements et la mauvaise saison risque de faire perdre tout le bénéfice acquis durant les beaux jours. Qu'en pensez-vous?
Bon boulot, on comprend tout ! Je comprends la peur des oiseaux indigènes. Un perrok chez nous est seul contre les buses ou même les corbeaux qui ont eux leurs potes ! Ici, les buses, les corbeaux et les pies pullullent. Mon chien par exemple a compris que les corbeaux mangent de " bonnes choses", parfois il tente de leur piquer leur proie, il ne gagne pas souvent. J'aime tous les oiseaux mais mon piou n'est pas armé pour se défendre. Dans le premier article Biro a plusieurs oiseaux, ils se sentent sans doute plus en sécurité de ce fait et le sont sûrement. S
d'autres articles à venir. (Oh tu élèves des bullmastiffs ? j'aime pas le type bulldogue mais ces dogues sont assez élancés, mais c'est pas le sujet.) Pour ton lori, fais-le d'ores et déjà voler dans la maison avec les précautions d'usage (fenètres, miroirs calfeutrés) et utilise un sifflet ou un sifflement ou autre pour le faire revenir sur toi, même si tu ne fais jamais de vol libre extérieur ça pourrait se révéler utile
Wen
merci wen !! :wink:
Super travail Wen, je vais lire tout ça. :) :)
CitationLaisser le perroquet dans sa cage ? hors de question pour certains propriétaires
De Carla Thomton (source : http://www.parrotchronicles.com/mayjune ... flight.htm (http://www.parrotchronicles.com/mayjune2003/freeflight.htm) ), traduit par Wen
Phoebe, gris du gabon
Chaque Week-end , Janet Jeanpierre et son mari partent avec les enfants et Phoebe, gris du gabon, en dehors de la ville dans leur land rover.
Quand ils atteignent le désert juste à l'extérieur de Riyadh, Arabie Saoudite, la voiture, s'arrête, ils ouvrent la porte au porteur de Phoebe et la laisse partir librement. .
Parfois, Le perroquet vole droit vers l'horizon, volant jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point au loin. La plupart du temps, elle reste près d'eux, formant de long huit au-dessus des dunes. Le perroquet gris et trapu plonge, poussant des cris perçants en esquivant les arbustes pointillant le paysage. Parfois elle avertit ses propriétaires avant de raser leurs têtes.
Les acrobaties aériennes de Phoebe font sourire de Janet. « elle aime feindre qu'elle est un missile de croisière, effleurant le désert et passant au dessus des buissons ; dernièrement elle a fait beaucoup de rase motte vraiment rapides »
Après environ une heure, Janet souffle dans un sifflet ordinaire pour signaler à Phoebe qu'il est temps de revenir. La grise, glisse avec obéissance pour un atterrissage parfait sur sa main. Alors, la famille repart en voiture pour 45 minutes de route pour rentrer chez eux.
C'était une nouvelle bonne heure de vol pour Phoebe la grise.
Le rognage contre le vol
Le fait de laisser voler les perroquets de compagnie n'a rien de nouveau. Avant les cages étaient produites en masse, les oiseaux n'étaient que des objets, particulièrement en Europe
Mais de nos jours, un perroquet en vol reste tout de même quelque chose d'inhabituel. En fait, cela peut être carrément controversé.
Demandez juste au dresseur d'oiseau Chris Biro. Comme Janet, Biro va à l'encontre du conseil standard actuel et ne rogne pas les ailes de ses oiseaux. Depuis 1993, il a laissé ses perroquets - comprenant une conure de Patagonie, deux conures mitrées, une conure soleil et deux aras - voler librement sur sa propriété rurale près d'Amboy, Washington.
Mais Biro sait faire plus que discuter de sa passion avec les gens. Quand il a essayé l'Internet il y a quelques années, il « a été royalement descendu en flammes et critiqué » dit-il. « je peux vous assurer que le mot controverse va prendre un autre sens pour vous si vous cherchez des informations ou d'autres personnes pratiquant le vol libre »
Les controversant accusent Biro d'exposer inutilement ses oiseaux aux rapaces et aux autres dangers extérieurs. Ils l'ont traité de mauvais propriétaire.
Peu après cet incident, Biro décida de commencer sa propre liste de discussion pour les personnes qui partageaient son intérêt de laisser leurs oiseaux de compagnie voler librement. Il l'a appelé “vol libre†(ndlt: « freeflight ») après le passe-temps du domaine aéronautique.
Il ne l'a pas regretté. Pas plus que les presque 500 abonnés du monde entier qui ont trouvé une maison à freeflight@yahoogroups.com , y compris Jeanpierre. (ndlt : y'a que moi qui lis/parle/traduit l'anglais parmis les intéressés du vol libre ? parce que je me vois mal traiter des tas de mails seule si je venais à entrer dans ce groupe pour vous servir d'intermédiaire)
Les praticiens du vol libre pensent que leurs perroquets sont plus heureux, ont une vie plus saine que les oiseaux aux ailes rognées. Ils croient aussi que, fait de manière sérieuse, voler n'est pas aussi dangereux que d'autres pourraient le penser.
Personne ne connaît le nombre de propriétaires de perroquet pratiquant le vol libre. Ils ne représentent probablement qu'une fraction de la population de propriétaires d'aujourd'hui.
Une porte-parole pour l'association des vétérinaires aviaires, qui publie de temps en temps des rapports de position sur les questions de santé d'oiseaux de compagnie, a dit qu'elle n'avait jamais entendu parler du phénomène
Les fans du vol libre ne sont pas gênés par ceci. Ils disent que le vol libre est non seulement devenu une façon de vivre pour eux, c'est aussi l'une des meilleurs décisions qu'ils aient jamais prises - pour leurs oiseaux ou eux-mêmes.
Voler au naturel
La plupart des personnes qui décident de permettre à leurs oiseaux de voler sont au début attirés les merveilles dont leur oiseau de compagnie est capable. Jeanpierre a souhaité entraîner son oiseau au vol libre en extérieur après avoir vu un reportage sur la chaîne « animal planet » où ils montraient des aras en vol libre dans un parc anglais. «j'étais stupéfaite. Je voulais que mes oiseaux soient capables de faire de longs volsl et non pas se contenter de traverser une pièce » a-t-elle dit. Maintenant Jeanpierre présente en vol libre extérieur des psittacidés de toutes sortes de familles incluant Bitsy, un pionus senilis.
Emily Heenan a d'abord dit « je ne pourrais jamais laisser un de mes cacatoès voler librement, c'est inconcevable » Cependant, plus elle observait les oiseaux d'un ami, plus sa résolution est devenue forte d'offrir aux siens la même liberté.
Jeanpierre, Biro et Heenan pratiquent la forme "la plus pure" du vol libre: permettre à un oiseau de voler dehors sans volière de protection ni harnais.Le propriétaire a seulement un “clikerâ€, un sifflet en plastique ou bien sa propre voix pour contrôler les mouvements de l'oiseau. Dans le meilleur des cas, cela inclut de rappeler le perroquet quand il est temps d'arrêter.
Beaucoup de propriétaires s'exercent avec des clickers, une forme de renfort positif très favorisée maintenant par la communauté cynophile. Suivie d'une récompense, un clicker peut être une manière efficace d'enseigner des "tours" s'étendant de simplement faire monter un oiseau sur votre main, apporter des jouets ou voler d'un point à un autre.
La plupart des propriétaires chaperonnent les excursions extérieures de leurs perroquets. Cependant, certains permettent à leurs oiseaux d'aller et venir sans surveillance continuelle.
à‰tablir des règles
Laisser un oiseau faire du vol libre peut sembler aussi facile que laisser des plumes rognées repousser. Mais le vol libre responsable implique beaucoup plus qu'un ensemble complet de plumes, indiquent les experts.
Pour une chose, les oiseaux ne sont pas automatiquement des voleurs experts. C'est une compétence qui doit être apprise, idéalement à un jeune âge - et la plupart des oiseaux de compagnie sont loin d'atteindre leur pleine capacité
« Pour des oiseaux adultes, apprendre ces compétence peut demander des mois ou même des années, alors que dans la nature cela ne prend que quelques semaines » dit Biro
Etant également un éleveur amateur, Biro commence à dresser au vol libre ses oisillons avant qu'ils ne soient sevrés. « Il est beaucoup plus facile - et plus sûr - que l'oiseau apprenne à voler à ce moment, plutôt que plus tard » dit-il «les oiseaux adulte peuvent éventuellement apprendre à bien voler, mais la plus longue période d'apprentissage les expose plus aux prédateurs que sont les rapaces »
« Beaucoup de perroquets de compagnie peuvent devenir des adeptes du vol en intérieur, mais cela ne veut pas automatiquement dire qu'ils peuvent bien voler en extérieur » dit Biro
Les atterrissages approximatifs
Prenez l'atterrissage, par exemple. Dehors, un oiseau doit non seulement apprendre comment choisir une branche qui soutiendra son poids, mais aussi contrôler sa vitesse, pour ne pas dépasser sa cible.
L'atterrissage se révéla épineux pour la femelle gris du gabon, Phoebe.
Lors de sa première sortie dans le désert, l'oiseau ne parvenait pas à comprendre comment descendre et se contenta de faire des cercles sans fin au dessus de Jeanpierre. Finalement, elle réussi à se rehausser pour attraper le gris à bout de souffle
Tout en apprenant à manoeuvrer et à se contrôler, les oiseaux de vol libre en extérieur doivent également devenir physiquement assez endurants pour résister aux rigueurs de plus longues distances de vol, et apprendre comment identifier des signes d'atterrissage pour ne pas qu'ils se perdent
Naturellement, les oiseaux doivent se débrouiller la plupart du temps, dit Biro, mais le propriétaire apporte sa contribution en leur apprenant le signal de rappel et en leur fournissant des terrains de vol les plus sûrs possible.
La plupart des adeptes du vol libre commencent en intérieur, en entraînant leurs oiseaux à exécuter des sauts courts entre un perchoir et leur bras et inversement, en rallongeant de plus en plus la distance.
Après plusieurs mois - ou parfois des années, dans le cas d'oiseaux adultes - les propriétaires commencent à pratiquer la même chose en extérieur.
Emily Heenan a passé deux ans à exercer chacun de ses cinq cacatoès, y compris les prendre dehors avec des harnais pour leur faire reconnaître le terrain, avant de leur permettre de voler dehors (ndlt : c'est parfaitement ce que j'aurais fait).
Quelques propriétaires ont développé leurs propres techniques de formation pour s'adapter à des circonstances spéciales.
Captain, le conure à tête sombre (ou conure de Weddell) de Heidi Jankowski, était distant avec elle mais aimait la femelle de la famille, Maggie. Ainsi Jankowski a employé Maggie comme attrait de vol, la tenant dans une main tout en tournant son corps sous un angle et offrant son autre main à Captain comme lieu d'atterrissage.
D'autres propriétaires disent qu'un rapport étroit avec leur oiseau est ce qui les garde prés d'eux « Elliott revient vers moi parce qu'il veut être avec moi, pas simplement parce que je lui donne une récompense » racconte Tom Beard au sujet de son cacatoès de Goffin, qui vole dans son voisinage semi rural.
Quand il vole, Elliott reste toujours dans le champ de vision de Beard et garde le contact en disant à plusieurs reprises « Salut mec ! ». Pour ramener Eliott, Beard tapotte son avant bras gauche avec sa main droite.
Risques faibles
Toutes les espèces de perroquets ne font pas de bons oiseaux de vol libre. Cacatoès, aras, gris du gabon et conures sont parmis les meilleurs candidats, car ils répondent bien aux signaux de rappel et aux entraînements qui y sont associés.
Dean Moser craignait de ne pouvoir entraîner son oiseau favoris, l'eclectus, à voler en extérieur parce qu'il n'avait jamais entendu parler de quiconque ayant essayé. Mais Moser l'a tout de même fait et a découvert que Nicholas, son mâle eclectus était vraiment excellent à ça.
Maintenant Moser laisse régulièrement voler Nicholas, avec plusieurs autres oiseaux de compagnie, dans les champs près de sa maison (pour voir une vidéo de Goffin, le cacatoès Volant vers la fille de Moser : http://www.parrotchronicles.com/mayjune2003/goffinvideo.wmv) (ndlt: je pense que c'est le plus sûr de rassembler les gens pratiquant le vol libre parce que comme une meute de chiens, un groupe d'oiseau a tendance à rester ensembles)
Les callopsittes sont considérés comme douteuses pour le vol libre. Nomades de nature, la plupart des callopsittes mises au vol libre ont tendance à voler en ligne droite pour ne pas revenir.
Le lieu
Une autre clé de la réussite du vol libre est de choisir le bon endroit. Pour la plupart des oiseaux, c'est un espace découvert sans arbres, sans grands bâtiments et autres objets de distraction, pour ne pas mentionner les chats, chiens, lignes de haute tension et voitures.
Par conséquent, les habitants des villes se trouvent souvent obligés d'embarquer leurs oiseaux pour se rendre dans un pré ou une pâture.
« le grand désert ouvert est un joli endroit sûr pour commencer l'entraînement d'un oiseau au vol libre » dit Jeanpierre. « je peux atteindre mes oiseaux avec ma Land Rover très rapidement, donc même si jamais ils partaient droit devant sans se retourner (ce qui ne s'est jamais produit), ils ne pourraient pas voler hors de la vue avant d'avoir à atterrir
Emily Heenan a présenté au vol libre son cacatoès rosalbin, Gucci, à la maison d'un ami dans le pays. Gucci a volé en tant qu'invité pendant une année. Puis, comme beaucoup d'autres propriétaires urbains de perroquets de vol libre, Heenan décida que peut-être il était temps de s'adapter de manière permanente au nouveau style de vie de son perroquet.
Ainsi elle a déménagé « j'ai organisé ma vie spécifiquement afin de permettre à mes oiseaux de pratiquer le vol libre de manière sûre » dit Heenan, qui laisse maintenant voler non seulement Gucci, mais aussi quatre autres cacatoès incluant un huppe jaune, deux alba et un Moluques.
Quand les excursions se terminent mal
Peu importe la manière dont l'oiseau et le propriétaire sont entraînés au vol libre, quelque chose peut toujours tourner mal. Parfois, le détail semblant le plus inoffensif peut mettre des bâtons dans les roues
Jeanpierre suit une liste stricte de « à ne pas faire » pour éviter d'effrayer son gris du gabon, Phoebe. Elle ne porte jamais de vêtements non familiers, n'utilise jamais de harnais qu'elle devrait enlever avant de laisser voler son oiseau, et n'apporte jamais d'appareil photo.« j'ai constaté que les moments où j'ai eus des ennuis étaient reliés à ceux où l'oiseau avait été stressé au décollage » a elle dit. « ils ne semblent pas penser clairement. »
Pour Shanlung, un consultant en matière de technologie qui habite dans Chiayi, Taiwan, des pigeons ont ruiné un bon moment. Après avoir passé plusieurs mois à entraîner son gris du gabon, Tinkerbell au rappel, Shanlung décida qu'elle était prête pour son premier grand vol en extérieur. Shanlung a emmenée Tinkerbell dans une zone isolée avec du gazon sur le sol. Quand ils sont arrivés, il a installé ses jouets et un perchoir pour fournir une base familière, et il a marché dans les environs avec elle sur son épaule pour l'aider à s'orienter.
Avec la plus proche tour à prés d'un kilomètre 600, et une visibilité suffisamment bonne pour la voir nettement, Shanlung s'est senti confiant et s'est dis que Tinkerbell resterait en vue où qu'elle aille. Mais quand Tinkerbell a finalement décollé de son épaule, elle s'est rapidement mise à tournoyer à 30 mètres de haut et a rejoint une bande de pigeons passant par là . Tandis que son épouse, Joy, restait derrière au cas où Tinkerbell revenait, Shanlung a sauté sur sa moto et a roulé à toute vitesse vers la ville en essayant de garder Tinkerbell en vue. Mais c'était était inutile. La brume a avalé l'oiseau et après 40 minutes de recherche acharnées sur la périphérie du lieu, Shanlung déprimé, retourna retrouver sa femme. Shanlung ne comprend pas comment ses prétentions au sujet des capacités du vol de Tinkerbell pouvaient avoir été si sous-estimées « Je continue à me demander comment ma Tink pouvait voler si loin et si haut avec aucun signe de fatigue » dit-il
Nous avons votre oiseau
Shanlung avait placardées plus de 60 affiches autour de la ville et avait dit à tous ceux qu'il croisait qu'il avait perdu son oiseau. Deux jours plus tard un appel anonyme a informé Shanlung qu'une famille avait trouvé Tinkerbell et projetait de la garder. Avec l'aide de voisins, Shanlung a remonté la piste à une maison où un des enfants avait sorti Tinkerbell hors d'un arbre.
La famille s'avéra être amicale, et après avoir bu et discuté avec les parents pendant une heure, Shanlung repartit avec non seulement son oiseau mais également une bouteille d'un vin de prune fait maison. «Dieu sait, que j'ai abordé le vol libre de manière soigneuse et méthodique, » dit-il de sa première expérience de vol libre « Et j'ai failli perdre Tinkerbell. Tink aura une autre chance de vol libre, mais pas tout de suite »
Même les adeptes de vol libre expérimentés peuvent rencontrer des problèmes. Il y a trois ans les conures de Biro effrayées, ont volé hors de sa vue quand il les a libérés dans un terrain peu familier pour un événement se déroulant dans une vallée particulièrement boisée en Californie.
Une fois, Obee, la conure de Patagonie, resta dehors toute la nuit. Et une autre fois, elle disparue à Seattle après une démonstration. Biro finit par la retrouver 5 jours plus tard chez une famille qui avait déjà coupées ses ailes (ndlt ::evil: )
Danger aérien
Si une crainte apparaît indistinctement plus grande que toutes les autres pour les personnes qui laissent voler leurs oiseaux, c'est une attaque de faucon. à€ la différence des perroquets sauvages, qui voyagent habituellement en bandes protectrices, la plupart des oiseaux de compagnie volent en solo, ce qui les laissent plus vulnérables aux rapaces recherchant des proies faciles.
Avec la pratique, quelques perroquets de compagnie peuvent développer par la suite les qualifications de manoeuvre nécessaires pour esquiver les prédateurs tels que celles des éperviers de Cooper. Mais même les bons voleurs ne peuvent pas toujours échapper à un rapace déterminé. Les faucons sont considérés comme étant particulièrement dangereux. Chronométrés à plus de 418 km/h en piqué, ils peuvent facilement tuer d'une seule attaque.
Tôt ou tard, la plupart des perroquets de vol libre ont à faire avec un de ces prédateurs.
« Elliott a été chassé par un faucon à deux reprises » raconte Tom Beard au sujet de son cacatoès de Goffin. Les deuxième fois le cacatoès a gardé son sang froid et est parti se cacher dans les arbres jusqu'à ce que le rapace (qui n'était pas vraiment plus grand que le Goffin) ne se décide à partir.
Janet Jeanpierre a observé avec horreur Griffin, un autre de ses gris, se faire frapper à plusieurs reprises par « une sorte de grand rapace » alors qu'il volait dans le désert. « beaucoup de coups dans de la part de l'oiseau de proie, beaucoup de hurlement et de coups de klaxons depuis la Land Rover, sans parler de la famille au désespoir » dit-elle en se rappelant de l'incident. Jeanpierre croit que la vacarme que sa famille a aidé à produire a fini par convaincre le faucon de renoncer et par permettre à Griffin de se poser, indemne.
Un incident bien plus effrayant s'est produit ce printemps, quand Jeanpierre découvrit un faucon pèlerin « échappé et dressé » chasser son plus récent oiseau de vol libre : Phoebe.
« le faucon dressé n'était pas le moins du monde effrayé par notre présence comme les oiseaux sauvages le sont » dit-elle « cela pris un moment à Phoebe avant qu'elle ne considère le faucon comme étant assez loin et moi assez proche pour pouvoir risquer de ralentir et atterrir »
Pour réduire le danger venant des faucons autant que possibles, la plupart des propriétaires d'oiseaux de vol libre deviennent « raptor savvy » (ndlt : je n'ai pas trouvée de traduction, vu la suite je pense que ça veut dire qu'ils les étudient) Ils évitent de faire voler leurs perroquets lorsque la population de faucons est trop importante, et ne les laissent pas voler avant, pendant ou après un mauvais temps, quand les rapaces sont le plus actifs.
« j'ai appris quels faucons en particulier étaient les plus susceptibles de représenter un danger dans ma région, comment les identifier, leur migration, leurs habitudes de chasse et de reproduction » a indiqué Emily Heenan. « je n'ai jamais perdu un oiseau en raison du vol extérieur, bien que je sache que nous avons été très, très chanceux. »
Peu de propriétaires voient réellement des prédateurs tuer leurs oiseaux, mais quand un perroquet disparaît, ils pensent au pire.
Jeanpierre, propriétaire de Phoebe, a perdu deux gris du gabon depuis qu'elle est devenue une adepte du vol libre.
Grayson, à qui elle a permis de voler en ville, ce qu'elle considère maintenant comme étant une erreur, a pu être capturé par un local, qui pouvait le vendre pour un mois de salaire.
Mais elle doute que Griffin, qui s'est échappé hors d'une porte ouverte peu de temps après avoir survécu à sa première attaque de faucon, soit encore vivant. « je suis sûre qu'il a été pris par un rapace, car ils venaient à peine d'arriver de migration » dit-elle
Collés prés des maisons
La crainte des rapaces et autres risques extérieurs incite beaucoup de propriétaires à pratiquer des variations plus sûres de vol libre.
Comme beaucoup de propriétaires d'oiseau, Dorothy Schwarz emmène ses deux Gris dehors avec des harnais. Mais les harnais de Schwarz sont spéciaux: ils sont faits maison avec de la corde en nylon légère afin que les oiseaux puissent voler. Les laisses longues de 6 mètres permettent aux oiseaux harnachés d'atteindre les branches voisines et le toit de la maison d'un étage de Schwarz. Casper vole même en cercles « comme un cheval dans un manège » Une fois, Schwarz a accidentellement lâchée la laisse d'Artha et elle s'accrocha à un arbre. « Artha a balancé comme un pendule jusqu'à ce qu'un pompier courageux ne grimpe à l'arbre et ne coupe la branche, et elle est tombée dans mes bras » se rappelle Schwarz. Hormis cet épisode plutôt dérangeant, les harnais ont bien fonctionné. « je ne pense pas qu'ils soient un substitut pour le vol libre, mais si vous êtes comme moi et inexpérimentée, ils sont un compromis, » dit Schwarz. « les oiseaux sortent, pour voir des personnes et des endroits et pour avoir de nouvelles expériences »
Venons-en à l'intérieur
Bien sûr, la plupart des propriétaires considèrent que le type le plus sûr de vol libre est celui se déroulant dans la maison.
Robbin Whitbread dit que ses conures frontalis, ses inséparables de fisher et son gris du thimney sont si doués pour voler à l'intérieur qu'ils peuvent filer « du sol au plafond en quelques secondes ». Ils redescendent de la même manière, directement vers le bas en étendant leurs ailes « comme des parachutes » dit Whitbread.
Le seul oiseau qu'elle ne laisse pas voler et son gris du gabon qu'elle garde attaché car l'oiseau handicapé vole droit vers les murs.
Malheureusement, le vol d'intérieur n'est pas toujours sûre, non plus. Avec leurs ailes entières, les oiseaux d'intérieur sont bien plus enclins à s'échapper que ceux aux ailes rognés.
Lynda DeTar a laissé les plumes des ailes de son gris de Timneh, Lola, pousser parce qu'elle tombait souvent de son perchoir quand elles étaient rognées. Cependant, Lola s'est échappée deux fois quand DeTar est distraitement sortie avec l'oiseau sur l'épaule.
Une fois, DeTar passa trois jours avec anxiété à parcourir les voisinages avant de finalement localiser son oiseau prés d'un complexe d'appartements voisin.
Avril Salem ne fut pas aussi chanceuse avec sa callopsitte, Cheeky. La journée, l'oiseau appréciait la sortie sur la plage de Salem et la nuit, il dormait sur un portique de jeux pour enfants prés de son lit. Cheeky était si fidèle envers sa maîtresse qu'elle pouvait l'emmener à la plage sur son épaule.
Puis, Durant un voyage d'affaires en 2001, Salem apprit que Cheeky s'était échappé par une porte ouverte en la recherchant.
Elle placarda 300 affiches stratifiées, envoya des fax à chaque vétérinaire dans les 2 kilomètres environnants, expédia 1000 cartes postales colorées aux résidences de secteur, et consulta même un oiseau « psychique » (ndlt : c'est vraiment ce qui est écrit) .
« Petfinders.com m'a indiqué que j'étais le propriétaire le plus persistant qu'elle n'ait jamais rencontré, » se rappelle Salem.
La perte de Cheeky fait toujours souffrir Salem, qui continue à balayer les annonces perdu /trouvé. « je n'abandonnerais jamais » a elle dit
Les experts en santé désapprouvent
La plupart des vétérinaires froncent les sourcils sur le fait de permettre à des perroquets de compagnie de voler librement, spécialement dehors.
« Je pense qu'il est extrêmement irresponsable de garder des oiseaux exotiques en liberté, » (ndlt : il serait pas marié à l'autre nana celui-là ? il fait le même amalgame) » dit Dr. Kenneth Welle, qui traite des oiseaux et tout autre exotiques à l'hôpital de toutes les créature et animaux à Urbana, Illinois « Ils ne sont pas disposées à éviter les prédateurs de ce continent. Comment répondent-ils à l'attaque d'un faucon pèlerin ?».
« En tant que vétérinaire je recule quand je vois des chiens et des chats que les gens laissent lâchement errer » (ndlt : ce doit être un de ses cousins…) » ajoute Welle « Je ne veux certainement pas que les propriétaires d'oiseaux commencent à imiter ce qui a été longtemps considéré comme maltraitance envers les animaux de compagnie traditionnels »
Beaucoup d'experts en matière de comportement d'oiseau sont d'accord
« Vous prenez la décision de risquer la vie de votre oiseau à il ne la prend pas » précise Mattie Sue Athan (ndlt : qu'est-ce que je disais ? hey tu as bien pris la décision de couper les plumes de tes oiseaux, ce ne sont pas eux qui l'ont choisi banane !), qui a une fois, par le passé récupéré un ara macao avec les ailes entières s'étant échappé et qui était affamé.
Accrochés à leurs décisions
Les résultats ne découragent pas les passionnés de vol libre qui disent que les changements physiques et mentaux positifs qu'ils voient dans leurs oiseaux de vol sont supérieurs et valent le coup de prendre des risques.
Ses trois callopsittes d'intérieur restants apprécient leur résistance améliorée et ont développé de plus grands muscles de poitrail et ont « de plus grandes queues » indique avril Salem. L'un d'eux a arrêté ses hurlements habituels
Certains disent que le vol peut traiter le piquage
Tom Beard a au début sortit son cacatoès de Goffin, Elliott, avec un harnais, en espérant distraire l'oiseau pour qu'il arrête de se piquer. Les promenades l'ont tellement aidé que Beard a décidé de laisser Elliott voler dans la maison et ensuite, vu qu'il devenait de plus en plus doué, dehors dans la cour « Je savais qu'ils avaient besoin de soleil et d'exercice pour se sentir mieux » Finalement Elliott a arrêté de se piquer et Beard pu lui enlever le collier qu'il portait depuis deux ans.
“ Il est passé d'un oiseau se piquant avec acharnement, s'automutilant, d'un caractère ‘me touchez pas' à un oiseau heureux, en bonne santé, très bien sociabilisé, bien formé, au caractère ‘j'aime tout le monde', l'oiseau qui est la joie de ma vie » déclare Beard avec enthousiasme
Même ceux qui ont perdu des oiseaux parce qu'ils avaient leurs ailes entières ne regrettent pas leur choix.
Aussi dure est la douleur d'avoir perdu Cheeky, April Salem ne voudrait pas changer ce qu'elle a fait « le vol avait trop d'importance pour lui » dit-elle
Jeanpierre qui a perdu deux gris est du même avis : « Le vol libre permet à mes oiseaux un certain exercice physique très laborieux qui je pense les soulage beaucoup leur stress »
Les adeptes du vol libre reconnaissent que leur façon de garder leurs oiseaux n'est pas faite pour tout le monde.
« Le style de vie de beaucoup de gens ne permettrait pas un vol libre sûr pour leurs oiseaux » dit Emily Heenan. « il exige une discipline, une conviction, un environnement approprié et un contrôle de cet environnement que beaucoup de gens n'ont tout simplement pas »
Biro croit également que chaque propriétaire d'oiseau doit prendre la meilleure décision pour son propre animal de compagnie. Pour lui, c'est permettre à ses oiseaux d'apprécier les mêmes libertés - et survivre aux mêmes dangers - que les perroquets sauvages.
Heenan est d'accord avec ça « J'en suis venue à croire que mes perroquets préféraient vraiment une courte mais joyeuse vie de vol libre qu'une longue est ennuyeuse existence clouée au sol »
Assez de vol, merci
Quelques oiseaux prennent leur propre décision au sujet du vol, et ce n'est pas toujours ce à quoi les humains s'attendent.
Quand Jordan, un ara chloroptère , était à « Sea World » il vola pour tout une vie. Pendant trois années le grand ara a rasé quotidiennement les têtes des spectateurs frémissant dans une arène en plein air.
Puis Jordan a perdu son travail à cause de réductions de budget et est allée vivre avec Cathy Timma à St Louis. Bien qu'il ait été de manière permanente retiré du show business, Timma a supposé que le grand et bel oiseau serait désireux de continuer à utiliser ses ailes.
Mais apparemment Jordan n'avait pas vraiment envie de revivre son passé. Jusqu'ici, il a repoussé chaque tentative pour le faire voler que Timma a essayé. « peut-être n'aimait-il pas vraiment les exhibitions et préférerait-il être un simple oiseau de compagnie ? » supposa-t-elle
Pas de problèmes pour elle, Jordan est le bienvenu pour se détendre avec son cacatoès aux ailes rognées et ses quatre autres aras ; elle dit « je vais juste le laisser être lui-même »
plus à venir
Wen
Toi ;)
quoi moi ?
Wen
CitationVoler ou ne pas voler ? telle est la question
de Steve Martin, President, Natural Encounters, Inc.
Published: PsittaScene Magazine, publication of the World Parrot Trust, November 2002
Source : http://www.naturalencounters.com/fly.html (http://www.naturalencounters.com/fly.html)
traduit par Wen
ndlt: mouais, sur cet article le mec n'est ni pour le vol libre ni pour les ailes systématiquement coupées, mais je pense pas le traduire ça n'apporte rien de plus que l'autre article sur le pour et le contre, ah là c'est plus important
Les Techniques
Durant les 26 dernières années, j'ai appris le vol libre extérieur à beaucoup de perroquets pour les démonstrations et spectacles que nous produisons. La formation que je donne à ces oiseaux avant qu'ils ne volent en extérieur est bien plus évoluée que ce que la plupart des personnes pourraient penser. Nous élevons nos oiseaux en groupes, ou par paire, dans de grandes cages où ils peuvent voler de perchoir à perchoir (habituellement autour 2 mètres 40 de long). Nous avons également trois grands volières (jusqu'à 15m24 de long) où nous conduisons deux ou trois sessions de formation par jour... chaque jour.
Cela prend environ deux mois de formation intensive avant que je sois assez confiant pour faire voler un oiseau en extérieur. De plus, j'ai une grande équipe de dresseurs animaliers professionnels qui jouent un rôle très important en instruisant ces oiseaux. Ils ont une excellente connaissance des techniques de renforcement positif
Une chose de plus à considérer, ce que j'ai mentionné ici est seulement une fraction de notre processus de formation. Il y a beaucoup plus d'éléments clés, et plusieurs autres d'étapes que nous prenons pour assurer la sûreté de nos oiseaux. Je crois que quoique ce soit en moins mettrait les oiseaux en péril.
Les volières que j'ai mentionnées plus haut sont des alternatives pour quiconque voulant permettre à leurs oiseaux d'exprimer leur puissance de vol sans avoir les risques liés au vol libre en extérieur. La taille et les matières employées pour volière dépendraient du budget, mais plus elle serait grande mieux se serait pour les oiseaux volant avec confiance.
Je crois que la volière devrait être au minimum de 2m30 de large, 2.30 de haut et 4m8 de long. Naturellement plus grand c'est encore mieux. Le treillis épais métallique est la meilleure matière à employer pour la plupart des perroquets. Cependant j'ai employé une fabrication en nylon épais pour quelques volières utilisées que pour le vol de perroquet avec de bons résultats. Il est important de noter que la plupart des perroquets peuvent mastiquer le filet de nylon et donc les perchoirs devraient se situer au centre et non pas suffisamment prés des bords pour laisser au perroquet la chance de l'attraper.
En outre, il est préférable de surveiller les oiseaux lorsqu'ils sont dans la volière de vol, et de ne pas laisser un oiseau dans une volière en filet en nylon durant la nuit. Les hiboux peuvent effrayer un oiseau dans une volière de vol et peuvent facilement saisir le perroquet pendant qu'il accroche sur le filet de nylon.
Une grande volière de vol est très bénéfique, mentalement et physiquement, pour les oiseaux qui sont des voleurs confiants. C'est également un bon endroit pour que les jeunes oiseaux apprennent à voler. Cependant, un oiseau qui n'a pas appris à voler à un jeune âge aura quelques problèmes pour apprendre ses capacités de vol et utiliser l'ensemble de l'espace, et pourrait juste choisir de ne pas voler du tout.
Un dernier point, soyez sûr que la volière offre un abri contre le soleil, et un accès facile à la nourriture et à l'eau.
mieux à venir
Wen
Citation de: "piloui"les buses, les corbeaux et les pies pullullent.
Les buses peuvent etre dangereuses. Mais, comme Chris Biro le dit , les oiseaux qui volent, apprennent d'eviter leurs menaces.
Par contre les corbeaux et les pies ne sont pas dangereux pour un oiseau qui volent. Ils representent une menace pour un oiseau qui s'en vole et qui ne maitrise pas ses deplacements assez bien.
Igor
Citation de: Wen(ndlt : y'a que moi qui lis/parle/traduit l'anglais parmis les intéressés du vol libre ? parce que je me vois mal traiter des tas de mails seule si je venais à entrer dans ce groupe pour vous servir d'intermédiaire)
plus à venir
Wen[/quote]
Les techniques de base on les trouvent sur 2 sites, celui de Chris Biro ( http://www.thepiratesparrot.com (http://www.thepiratesparrot.com) ) et ici ( http://www.featherforum.com/ (http://www.featherforum.com/) ) Aussi dans les "file"s de la list Freeflight il y a des choses interessantes.
Igor
Sur le site de Steve Martin il y a un article sur "food management" qui peut etre interessant pour ceux qui veulent serieusement entrainner leurs perroquets. http://www.naturalencounters.com/mouse.html (http://www.naturalencounters.com/mouse.html)
Igor
Tiens ! C'est Igor des videos? (namaste !), avec ara et gris volant librement parmi les oliviers ? Quel bon souvenir ! :)
Namascaram, JSF.
Notre Chloro vole maintenant aussi. Cela fait 3 donc <lol>
C'est donc toi :)
Heureux de te retrouver ici, nous allons pouvoir reprendre le bain linguistique.
Amicalement
Citation de: "Milady"C'est un super boulot. Il y a juste une chose qui me chiffonne. Le dresseur dont on parle ici habite ou il fait assez chaud toute l'année pour que ses perroquets puissent pratiquer le vol libre. Ici en Europe, on a pas beaucoup de semaines dans l'année pour les entrainements et la mauvaise saison risque de faire perdre tout le bénéfice acquis durant les beaux jours. Qu'en pensez-vous?
*****************
Détrompe toi, j'ai vu des photos de ses oiseaux voler dans la neige... les oiseaux comme ils sont en extérieur régulièrement pour voler, s'habituent aux changements de saisons...
Igor, qu'en penses-tu ???
Antoinette
Si je prends en exemple un youyou, c'est minimum 12°c. J'aurais peur de le faire descendre plus bas.
j'ai vu les photos de perroquets dans la neige
pour les liens, c'est en anglais, c'est pour ça que je les traduit ;)
pour les pies et en particulier les corbeaux, attaquent les rapaces en plein vol, eux sont solides mais je ne prendrais pas le risque personnellement
Wen
Tout mes oiseaux, eclectus, ara, cacatoes, conures, perruches autres, sont en volière même quand il y a -10 la nuit, s'il sont habitués, ça ne pose aucun problème, par contre, il faut juste installer une lampe IR ou système de chauffage pour les nuits les plus dures (câble chauffant)...
Mais de toute façon Igor est en Israël si mes souvenirs sont bons, et le froid ne doit pas être trop piquant.
CitationLes cacatoès libres de voler
(voici des photos de cacatoès en vol libre http://www.go-reno.com/raave/Cockatoo%20Walkabout.htm (http://www.go-reno.com/raave/Cockatoo%20Walkabout.htm) [lien rectifié/jsf] vous en avez aussi sur l'autre lien)
Par Carla Tornton
source: http://www.parrotchronicles.com/mayjune ... odowns.htm (http://www.parrotchronicles.com/mayjune2003/cockatoodowns.htm)
Traduit par Wen
Il pleuvait des cacatoès
Cubby le cacatoès des Philippines vint atterrir en premier. Suivit de Tilly, Kula et Rebby, trois autres cacatoès des Philippines. Puis Tyke et Asta, deux cacatoès à oeil nu et finalement Buster le goffin. Un à un ces oiseaux blancs sont tombés du ciel pour atterrir sur nos têtes et épaules, désireux de faire notre connaissance.
«Bienvenus à Cockatoo Downs'» dit Jane Johnson, traversant la cour pour nous saluer. Elle était également couverte d'oiseaux, « N'ayez pas peur de pratiquer l'éjection des cacatoès de Cockatoo Downs' » dit-elle. Elle s'est courbée en avant et s'est relevée en ouvrant ses bras avec vigueur, délogeant la petite bande s'accrochant à elle. Certains des oiseaux allèrent calmement sur le sol, d'autres volèrent vers des arbres voisins.
Alors c'était ainsi la vie avec des oiseaux de vol libre - 20 d'entre eux en fait.
Pays de vol
Johnson partage un total de 48 cacatoès et 4 hectares de propriété près de la Grass Valley, en Californie avec son ami et propriétaire de perroquet Chris Shanks. C'est un paysage magnifique de collines vertes, ciel bleu et routes de graviers s'étendant entre les fermes. C'est un endroit bien pour que n'importe quel oiseau puisse voler librement, même un perroquet d'Australie.
Les cacatoès de Johnson et Shanks sont de nombreuses tailles et espèces : des petits goffin et cacatoès des philippines, aux majestueux cacatoès des Moluques au plumage teinté de rose. Beaucoup sont des animaux de compagnie sans-abri que les deux femmes ont adoptés au cours des années.
Environ la moitié est complètement apte au vol libre. Quand il fait beau, les oiseaux tournent dans le ciel, se laissant tomber vers les visiteurs ou même vers les voisins. Les autres apprennent toujours le vol libre, et quelques-uns préfèrent marcher.
«Voici Razzle Dazzle» dit-elle en indiquant le cacatoès alba, blanc comme neige qui venait flâné vers Paul. «C'était un oiseau de compagnie et il n'a jamais volé. Il a toutes ses plumes mais marche partout »
Des cacatoès partout
En fait, les petits cacatoès semblaient préférer la terre, tournant en rond comme des pigeons. Nous apprîmes bientôt pourquoi : ils ont beau être des voleurs accomplis, ces oiseaux ont découvert pourquoi. Ils pourraient être les insectes accomplis, mais ces oiseaux ont également une fascination pour les pieds.
Ils ont mâché nos lacets et ont grignoté les semelles. Quand nous avons essayé de marcher, les oiseaux restaient accrochés dessus comme des chiots espiègles, peu disposés à nous laisser tranquilles.
« Ouste ! » fit Johnson à un des cavaliers de pieds en le lançant gentiment en avant. Pas du tout perturbé, le perroquet éjecté glissa gracieusement vers le sol.
Bientôt nous secouions doucement les embêtants cacatoès pour qu'ils s'envolent à leur tour. à‡a fait drôle au début, d'interagir sur des oiseaux parfaitement équipés pour voler. Chaque fois que nous en voyons un tomber, instinctivement, nous essayons de le rattraper avant qu'il ne touche le sol, mais ce n'était pas nécessaire, ces oiseaux étaient parfaitement à l'aise dans les airs.
Principalement, nous avons dû nous habituer aux oiseaux se laissant tomber sans avertissement. Plop ! à tout moment un autre cacatoès pouvait atterrir lourdement sur une épaule et commencer à tirer sur nos vêtements, en cherchant à s'amuser.
Nous avons remarqué que Cubby avait une marque noire sur la tête. « C'est un marquage » expliqua Johnson en s'efforçant de se faire entendre malgré la cacophonie des cacatoès tournoyant, plongeant et criant. « C'est ainsi que nous pouvons garder Cubby loin des invités si nous en avons besoin »
Jane nous raconta l'histoire des lunettes d'un visiteur se retrouvant dans un arbre. Ainsi le charmant petit Cubby était un voleur. J'ai retiré mes boucles d'oreille et les ai cachées dans une poche hors de vue. Au déjeuner, en guise de compensation, j'ai laissé Cubby voler un cube de glace de mon verre de citronnade.
De la montagne à la vallée
Shanks a commencé à entraîner des oiseaux au vol libre 20 ans auparavant, quand elle vivait en californie.
« J'ai commencé avec Popcorn, mon premier cacatoès, au sommet d'une montagne dans le Saratoga. Certainement pas le meilleur endroit pour le faire » a-t-elle dit. « j'étais naïve et n'avais pas réalisé tout ce qui pouvait se produire - comme lui volant en piqué, en bas de la montagne, pour ne plus le revoir. Je ne l'avais pas formé pour le rappel. Il venait juste naturellement vers moi quand il volait. J'étais chanceuse. L'ignorance était une bénédiction. Maintenant je ne tenterais pas une telle chose »
Quand elle déménagea, Shanks appela sa nouvelle maison Cockatoo Downs' parce que « j'avais à l'esprit un bel endroit avec une sorte de ferme remplie de cacatoès. Le Down's' représente également les piqués des cacatoès. C'est une sorte de double sens.
Tous les deux ans, Shanks tient une journée porte ouverte « la foule de Cockatoo Downs, ainsi les amoureux d'oiseaux et de cacatoès peuvent rencontrer son amicale bande Elle invite des orateurs et collecte de l'argent pour des organismes aviaires.
Cependant, durant les six derniers mois, Shanks habitait à Maui, Hawaï, où elle pouvait par la suite se déplacer pour offrir son aide à un sanctuaire d'oiseau.
Avec les vautours
Johnson (une artisan potier et une ex-ouvrière de pointe retraitée de Silicone vallée) qui vit sur la propriété, avait gardé le fort durant son absence.
Elle laisse sortir les oiseaux hors de leurs volières le matin, environ une douzaine se dispersent au-dessus de la propriété accidentée. Ils vont et viennent comme ils le veulent toute la journée. Puis, autour 15 ou 16 h. Johnson les rappelle en faisant racler leur nourriture dans une cuvette et en les appelant un à un. La plupart des oiseaux restent près de la maison, volant entre les grands pins et les chênes sur la propriété de Shanks. Mais certains, en particulier les cacatoès à oeil nu vont vers le ciel. En fait dit Johnson, ils aiment voler avec les vautours locaux, utilisant les mêmes courants ascendants à plusieurs trentaines de mètres du sol. « ils jouent à suivre le chef et se bousculent en plein air pour prendre la tête» nous dit-elle en nous montrant une photo de cacatoès volant en altitude, de petits points blancs dans le ciel.
Même si elle vit prés de la limite des neiges, les oiseaux restent dehors pendant toute l'année dans leurs volières non chauffés et partiellement couvertes. Johnson les nourris de légumes crus et de granulés. Pour la plupart, Johnson n'administre aucun soin, la vie d'extérieur gardent les becs et les griffes des perroquets à des tailles parfaites.
Quand les faucons viennent en appelant
Les prédateurs ne sont pas un grand problème chez Cockatoo Downs'. Les quadrupèdes sont mis à la porte par Moose, un ours noir hirsute de Terre-Neuve qui déambule dans la propriété, souvent faiblement parfumé de sa dernière rencontre avec « un chaton noir et blanc » comme Johnson aime appeler les putois.
Les buses à épaulettes rousses visitent souvent le secteur mais ne gênent pas vraiment les oiseaux, déclare Johnson. Mais occasionnellement un faucon à queue rouge ou un épervier de Cooper sonne l'alarme
Durant les 17 années où Shanks a pratiqué le vol libre à chez Cockatoo Downs', elle n'en a perdu que deux. L'un d'eux était un cacatoès à huppe jaune qui avait refusé de rentrer en volière pour la nuit et a été chassé par un hiboux tôt le lendemain matin.
L'autre était un mini ara à collier jaune que Shanks adorait, Leroy. Leroy survécu à ces deux premières attaques de rapace, Shawk vit l'une d'elle. « Elle a vu le faucon venir et a hurlé, mais elle ne pouvait pas échapper aux serres. Bamm! Elle a été prise juste en dehors de l'arbre. Le faucon s'envola avec Leroy ; me rappeler ce moment me rend malade ». Le coeur brisé, Shanks a supposé que Leroy était parti pour de bon. à‰tonnamment, cinq minutes plus tard, elle a entendu de faibles appels de ara s'approchant de plus en plus. C'était Leroy, blessée, qui s'était libérée d'une façon ou d'une autre de l'emprise du faucon et était parvenu à rentrer comme elle le pouvait à la maison. Mais la chance de Leroy finit par la quitter.
Shanks suppose qu'un petit faucon posé dans un arbre au-dessus de la volière de Leroy s'est jeté sur elle quand elle a atterrit. La perte était dure pour Shanks. « J'ai parcourues les collines pendant deux jours, mais rien. C'était une situation bien triste » a t'elle dit « je l'aimais énormément. Elle semblait invincible mais le destin l'a rattrapé. Elle était une grande veilleuse, alertant les autres de tout danger. C'est ironique le fait que ce soit elle qui ait été prise en fin de compte »
Cependant, Shanks croit toujours au style de vie libre pour les oiseaux. « comme vous pouvez le voir, cela ne m'a pas fait cesser de laisser voler librement mes perroquets » dit-elle « j'essaye de maintenir la sûreté dans mon esprit. Je ne les laisse pas sortir avant ou après une averse ou un orage car les faucons ont tendance à plus chasser à ces moments là ; Je ne les laisse pas sortir tôt dans la matinée ou tard dans la soirée pour les mêmes raisons. Tous mes oiseaux de vol libre sont bien chevronnés, entraînés et ont été conditionnés à l'extérieur et aux danger qu'il cache.
« Je ne recommande pas que juste n'importe qui fasse voler librement leur perroquet. Cela prend des mois et des mois de formation et de conditionnement physique. Tout le monde ne peut pas faire face aux rigueurs impliquées, comme tous les oiseaux n'en sont pas aptes.
En dehors des rangs
Les oiseaux de Cockatoo Downs' ne parlent pas beaucoup à part « bonjour » et « au revoir ».
Certains ont crée des relations d'amitiés inter espèces : Sadie, une femelle cacatoès à huppe jaune (citron) amoureuse, suit Popcorn partout dans l'espoir de pouvoir lui lisser les plumes. Popcorn est un mâle cacatoès triton typique, dit Johnson, en riant sous sa cape : Il est disposé à recevoir de l'affection mais à pas à la renvoyer.
Il y a eu quelques autres cas particuliers. Whistles et Luke, deux cacatoès des Moluques doivent être cadenassés pendant la nuit pour ne pas qu'ils s'échappent et ne libèrent les autres de leurs volières.
Les cacatoès aiment également manger des maisons - et toute autre chose sur quoi ils peuvent mettre le bec dessus. Shanks a dû clouer des pièces de bois de 5 cm par 10 au toit de sa maison pour que les oiseaux ne le grignotent pas.
Tango le cacatoès des Moluques aime ramper sous les voitures garées et manger le câblage. Il a également transformé beaucoup de tuyaux d'arrosage en tuyaux micro perforés dit Johnson.
Le vol ne s'est pas avéré assez divertissant pour décourager les piqueurs à Cockatoo Downs' Plusieurs ont le regard indubitablement mité des piqueurs. Le pire est Tango qui est torse nu, c'est le seul cacatoès qui ai un chauffage dans sa volière.
Voler en publique
Les oiseaux de vol libres se décident parfois à défier les rêgles. La demi douzaine ou plus de cacatoès qu'elle emmène aux écoles et aux maisons de repos restent avec obéissance sur leur perchoir, dit Jonhson. Mais un jour, Bianca, cacatoés Alba, a survolé les têtes d'une vieille assistance et est partie dans un long couloir pour se poser au soleil dans une chambre.
Alors que Johnson allait de pièce en pièce pour la retrouver, elle a entendu une femme appeler « quelque chose de blanc vient de passer en volant »
Johnson a rattrapée Bianca et l'a amenée vers la résidente alarmée. « je lui ais dit, c'est ce que vous avez vu voler, un cacatoès » La femme a dit, « Oh merci, je n'étais pas entrain d'halluciner »
Et la video d'Igor:
Enregistrer sous... (http://www.gloire-au-michoud.com/video_igor.wmv)
Lien très sympa, déjà cité ?
http://www.thepiratesparrot.com/free.htm (http://www.thepiratesparrot.com/free.htm)
Bonjour a tous,
Pour la temperature la regle genere dit que des perroquets avec un duvet solide peuvent etre habitues aux temperatures au dessous de zero. Un peu (un peu!!!) de froid en hiver c'est tres benefique pour eux.
Wen,
j'ai lu que vous vouliez traduir les messages de la list Freeflight. Generallement je le conseille. Mais en ce moment ca ne vaut pas la peine, parce que:
1) Le premier conseil que vous recevrez, sera de lire les articles sur les sites que j'ai donne
2) En ce moment il y a trop de discussions houleuses sur cette list qui ont peu a voir avec des entrainements.
JSF,
Pour le sanskrit on peut commencer a tout moment 8)
Amicalement,
Igor
Mais au fait, les perroquets ont'ils la faculté, comme les pigeons voyageurs, de revenir à un endroit après l'avoir lâché loin de celui-ci ?
Peuvent-ils donc aussi percevoir un environnement magnétique ?
Et pour ce qui est de l'apprentissage d'un milieu qui n'est pas le leur, comment font-ils pour différencier des choses dangereuses de choses saines ?
Il y a certes une part d'instincts, mais la tradition d'un groupe, l'expérience des parents, cela joue, et là ...
Mais si les oiseaux étaient si "adaptables" au conditions d'un milieu européen par ex. , pourquoi n'y aurait-il pas des colonies d'ara ou cacatoes en france, introduits involontairement ?
On a le cas des perruches à colliers à marseille (d'ailleurs si vous avez des infos sur leur emplacement, dites moi)
Il y a aussi la compétitivité certaine entre les corvidés et pigeons mieux adaptés mais bon.
Et pour le sanskrit, par quelle "méthode" ou enseignement l'as-tu appris ?
:)
Citation de: "jsf"Mais au fait, les perroquets ont'ils la faculté, comme les pigeons voyageurs, de revenir à un endroit après l'avoir lâché loin de celui-ci ?
NO
Citation de: "jsf"Et pour ce qui est de l'apprentissage d'un milieu qui n'est pas le leur, comment font-ils pour différencier des choses dangereuses de choses saines ?
Par example?
Citation de: "jsf"pourquoi n'y aurait-il pas des colonies d'ara ou cacatoes en france, introduits involontairement ?
C'est la theme pour plusieurs theses. En theorie ils peuvent s'etablir, en realitee ce n'est pas si facile que cela.
Citation de: "jsf"Et pour le sanskrit, par quelle "méthode" ou enseignement l'as-tu appris ?
"Appris" c'est fort :P Je l'apprends avec un cours par correspondance. Une professeur-femme qui travaillait aux E-U pendant 30 ans et qui est revenue en Inde il y a 2 ans.
Igor
Citation de: "jsf"Mais si les oiseaux étaient si "adaptables" au conditions d'un milieu européen par ex. , pourquoi n'y aurait-il pas des colonies d'ara ou cacatoes en france, introduits involontairement ?
On a le cas des perruches à colliers à marseille (d'ailleurs si vous avez des infos sur leur emplacement, dites moi)
Il y a aussi la compétitivité certaine entre les corvidés et pigeons mieux adaptés mais bon.
:)
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Il y a une colonie de cacatoès qui vivent en liberté entre Nice et Monaco... je n'ai malheureusement pas mon ordi en ce moment, et je n'ai pas l'article qui s'y référe... je l'aurais si tout va bien de nouveau dans une semaine...
Antoinette
Tiens ! Une colonie de cacatoes, ça alors... de huppe jaune ou de rosalbins certainement ?
Citationjsf a écrit:
Et pour ce qui est de l'apprentissage d'un milieu qui n'est pas le leur, comment font-ils pour différencier des choses dangereuses de choses saines ?
Par example?
Les fruits, plantes, petits animaux ou insectes, lesquels seraient tentant pour eux, et, s'ils ne savent pas si c'est potentiellement dangereux ?
Citation"Appris" c'est fort Razz Je l'apprends avec un cours par correspondance. Une professeur-femme qui travaillait aux E-U pendant 30 ans et qui est revenue en Inde il y a 2 ans."
Ah oui, par le CNED alors ?
Cette année, par paresse et amotivation, j'ai fais exprès de rater mon bac (je suis au cned), j'avais allemand en LV2, et donc là j'ai pris chinois (j'ai un grand père chinois et une mère chercheur en esthétique de la chine ancienne (sinologie...), ... bref, ça se recoupe en divers points de vue. Tu lis des textes divers en sanskrit désormais ? (je pense à de la philosophie hindoue, religieuse, ou ce genre de choses.)
Citation de: "IgorM"j'ai lu que vous vouliez traduir les messages de la list Freeflight.
oui et non, c'était surtout pour demander si telle ou telle espèce était aptes à apprendre le vol libre
Wen
Citation de: "Wen"j'ai vu les photos de perroquets dans la neige
pour les liens, c'est en anglais, c'est pour ça que je les traduit ;)
pour les pies et en particulier les corbeaux, attaquent les rapaces en plein vol, eux sont solides mais je ne prendrais pas le risque personnellement
Wen
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Pour ce qui est des pies et des corbeaux, Rosina, la grise d'Igor joue avec eux, il saura te le raconter mieux que moi-meme...
Quand aux rapaces, là , c'est une autre histoire... j'étais présente l'an dernier lorsqu'un rapace à "joué" avec Rosina... cela fait peur... mais c'est un choix de faire voler ses perroquets en extérieur ou non... et Igor a le coeur bien accroché :)
Ce qu'il est important de bien expliquer, c'est qu'il faut une parfaite entente et complicité entre le soigneur (propriétaire) et son perroquet pour pratiquer cette discipline.
Tous les perroquets ne sont pas aptes à faire du vol libre.
Igor, corrige moi si je dis des betises stp !
Antoinette
oui c'est ce qui est dis dans les articles, mais les faucons d'ici ce sont surtout des crécerelle et des crécerellettes, donc pas trop de risques pour de gros perroquets, avec les buses par contre....
J'ai vu la vidéo, dommage pour la qualité mais ils parlent combien de langues tes perroquets Igor ?
Wen
Citation de: "jsf"Les fruits, plantes, petits animaux ou insectes, lesquels seraient tentant pour eux, et, s'ils ne savent pas si c'est potentiellement dangereux ?
Je n'ai jamais entendu des gens avoir des problemes avec cela.
CitationTu lis des textes divers en sanskrit désormais ? (je pense à de la philosophie hindoue, religieuse, ou ce genre de choses.)
Le chinois c'est l'une de cettes langues que j'aimerais apprendre. Mais cela doit attendre malheureusement, car j'ai le hongrois et l'arabe devant moi 8)
Pour les textes je suis au niveau des "katha" (petite histoires, contes de fees). Mais c'est surtout pour lire des Vedas et des Upanishadas que nous l'apprennons.
Igor
Citation de: "Wen"c'était surtout pour demander si telle ou telle espèce était aptes à apprendre le vol libre
Wen
La croyance commune sur cette liste est que l'aptitude depend de l'age plus que de l'espece.
Il y a pourtant des oiseaux qui sont plus faciles a l'entrainner. Grands conures par ex. Les patagonians ont meme une capacite d'orientation tres proche de celle de pigeons. Chris Biro travaille beaucoup avec les conures.
S'il y a une espece particuliere qui interesse qq'un, je pourrais expliquer mieux ces pours et contres.
Igor
Antoinette!
Tu t'y connais aussi bien que moi. Ne fais pas la timide ;)
Wen,
La plupart des entrainneurs professionels ne laissent pas leurs perroquets se balader. Ils font beaucoup de vols du point au point et ne laissent jamais leur perroquet seul. Cela deminue le risque d'attaques, mais cela demande un entrainement serre au meme temps.
Igor
P.S. Rosina parle 9 langues plus ou moins.
CitationLe chinois c'est l'une de cettes langues que j'aimerais apprendre. Mais cela doit attendre malheureusement, car j'ai le hongrois et l'arabe devant moi
Et derrière toi ? Combien de langues engrammées déjà ? Et la langue de bois, compliquée ? (oui, ---->je sors :lol: )
CitationPour les textes je suis au niveau des "katha" (petite histoires, contes de fees). Mais c'est surtout pour lire des Vedas et des Upanishadas que nous l'apprennons.
Vedas et Upanishadas ? Mais je crois que pour l'instant, Rosina en est à colorier des caractères en rose :lol:
Citation de: "IgorM"Antoinette!
Tu t'y connais aussi bien que moi. Ne fais pas la timide ;)
Wen,
La plupart des entrainneurs professionels ne laissent pas leurs perroquets se balader. Ils font beaucoup de vols du point au point et ne laissent jamais leur perroquet seul. Cela deminue le risque d'attaques, mais cela demande un entrainement serre au meme temps.
Igor
P.S. Rosina parle 9 langues plus ou moins.
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Trop gentil Igor, je n'ai pas l'expérience que tu as avec le vol libre :-)))
Une petite question, ce que tu dis là veux dire qu'il vaut mieux entrainer ses oiseaux en étant plusieurs personnes que de le faire seul ?
Je me pose une question, car pour moi, il vaut mieux les faire voler dans un endroit connu, près de la maison, ou dans le quartier...
Mais j'ai vu que Shalung, va faire voler son gris loin de chez lui... quelle est alors la différence d'entrainement ? pourquoi laisse-t-il une espèce de corde pendre à son harnais ? est-ce pour lui faire croire qu'il est toujours lié ?
Faut-il obligatoirement avoir une volière extérieure pour les y faire rentrer comme il est expliqué à plusieurs reprises, ou est-il possible de les sortir simplement ?
T'inquiète pas, je vais pas ressortir mes fauves de si tot :-) disons surtout pas Kobi avec son "j'veux jouer avec les oiseaux"... mais à dire la vérité...j'aimerais beaucoup que Lilou puisse faire du vol libre... alors mademoiselle travaille en intérieur...
Je crois que Wen voulait savoir question vole libre pour des oiseaux plus petits (taille) comme des calopsittes, si cela est faisable...etc...
Amicalement
Antoinette
les calos, c'est possible mais dans un groupe, on en voit sur des photos de manifestation, sinon, dans l'article ils disent disent bien qu'elles ont tendance à tracer et c'est vrai que peu de callos perdues sont retrouvée (la mal-honnêtetée des gens y est aussi pour beaucoup :evil: )
pour le moment, un propritaire de Lori s'intéresse au vole libre
et les perruches mélanures qu'en est-il ? j'avais lu quelque part qu'elles étaient bien pour cette pratique, (quand je pensais pouvoir avoir des oiseaux j'avais recherché des espéces adaptées, je comptais m'y prendre excatement comme décrit dans les articles que j'ai traduit ;) )
Wen
Wen, le problème des calos, est que ce sont les oiseaux les plus rapides d'Australie, et lorsqu'elles se perdent, si elles ne sont pas bien entrainées au rappel... elles volent jusqu'à épuisement... cela veut dire qu'elles voleront 100, 120km sans s'arreter avant de s'écrouler épuisées au sol...
Peu de propriétaires pensent à aller les rechercher si loin aussi...
Amicalement
Antoinette
tu imagine chercher une minuscule callo ds un rayon de 100km :shock:
Citation de: "antoinette"Mais j'ai vu que Shalung, ... quelle est alors la différence d'entrainement ? pourquoi laisse-t-il une espèce de corde pendre à son harnais ? est-ce pour lui faire croire qu'il est toujours lié ?
La grise de Shanlung, Tink, vole en harnais. Elle est attachee avec une fine ligne a peche qui est tres solide, genre "hi-tec". La partie que l'on voit c'est un attachement metallique que le perroquet ne peut pas couper avec son bec. Le reste est trop fin pour le voir sur les photos.
CitationFaut-il obligatoirement avoir une volière extérieure pour les y faire rentrer comme il est expliqué à plusieurs reprises, ou est-il possible de les sortir simplement ?
La voliere exterieure n'est pas necessaire, mais elle peut aider beaucoup. Ayant une voliere exterieure, certains gens arrivent a faire voler et revenir des perroquets qui ne sont meme pas aprivoises.
Citationj'aimerais beaucoup que Lilou puisse faire du vol libre... alors mademoiselle travaille en intérieur...
Pense a la methode de Shanlung. Cela peut etre pratique dans ton cas.
Igor
Citation de: "jsf"Combien de langues engrammées déjà ?
Le vocabulaire sans grammaire cela compte pour une ou pour rien? Et la grammaire sans vocabulaire? :P
Citation de: "Wen"pour le moment, un propritaire de Lori s'intéresse au vole libre
et les perruches mélanures qu'en est-il ? j'avais lu quelque part qu'elles étaient bien pour cette pratique, (quand je pensais pouvoir avoir des oiseaux j'avais recherché des espéces adaptées, je comptais m'y prendre excatement comme décrit dans les articles que j'ai traduit ;) )
Wen
Callos sont rares dans le vol libre. Faciles a perdre et difficiles a retrouver. En plus ces oiseaux peuvent bien voler a l'interieur. Pas comme les perroquets de grande et de moyenne taille.
Les Loris sont egalement rares. Je crois que leur diete particuliere fait l'entrainement plus complique. Mais s'il y a un oiseau qui repond bien au rappel, cela serait faisable, je crois.
Pour les melanures cela depend de l'oiseau, repond-il bien a l'entrainnement ou non. Leur "+" : la petite taille permet de les entrainner bien a l'interieur avant de sortir. Leur "-" : c'est une espece dont les habitudes en vol sont peu connu.
Amicalement,
Igor
Citation de: "IgorM"La grise de Shanlung, Tink, vole en harnais. Elle est attachee avec une fine ligne a peche qui est tres solide, genre "hi-tec". La partie que l'on voit c'est un attachement metallique que le perroquet ne peut pas couper avec son bec. Le reste est trop fin pour le voir sur les photos.
La voliere exterieure n'est pas necessaire, mais elle peut aider beaucoup. Ayant une voliere exterieure, certains gens arrivent a faire voler et revenir des perroquets qui ne sont meme pas aprivoises.
Citationj'aimerais beaucoup que Lilou puisse faire du vol libre... alors mademoiselle travaille en intérieur...
Pense a la methode de Shanlung. Cela peut etre pratique dans ton cas.
Igor
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Elle vole en harnais ??? mais n'est-ce pas un peu risqué qu'elle se prenne dans des arbres ou s'enroule dans des poteaux ou autres ?
Bon il faut dire que moi je penses à mes multiples poteaux et arbres de mon étroite vallée des alpes suisses :lol:
Car entre les sapins, les chataigners, les poteaux télégraphiques, les poteaux du train, etc... il n'y a pas bcp d'endroit de libre :? ... bien qu'avec un harnais je pourrais alors à ce moment là aller la faire voler ailleurs qu'autour de la maison ... comme sous le grand pont de l'autoroute dont je t'avais parlé par exemple... je va y penser... ;)
Merci Igor !
Amicalement
Antoinette
Chris Biro pense que ce soit risque. Shanlung dit qu'en suivant ses conseils (qu'il donne avec une largesse vraiment ravissante) on peut eviter ces problemes.
Igor
Tu as un lien d'un article de Shanlung ? je n'ai traduit que sa mésaventure au premier vol libre, avoir un article de sa méthode serait bien.
Mais comme antoinette, y'a qu'à voir dans un des article une des dames anglaise donc le perroquet s'est coincé dans un arbre, la tête en bas (elle aurait pu monter le secourir l'autre, elle connait pas les échelles ?) et cela jusqu'à ce que les pompier arrivent...
en cas de fuite les chances de survies sont quasiment nulles
Wen
La dame, Dorothy Schwarz, a fait un grave erreur contre lequel Shanlung previent souvent. Il ne faut JAMAIS tenir l'autre bout de la ficelle dans la main. Selon Shanlung il faut toujours l'attacher a la ceinture.
Ici http://www.geocities.com/shanlung9/ (http://www.geocities.com/shanlung9/) on peut trouver le journal complet de Shanlung. Sinon tu peux lui ecrire. Il repond toujours et donne tous les details que l'on lui demande.
Igor
Merci pour le lien Igor, ainsi que pour toutes tes explications...
Shalung avait posté et traduit une partie de ses articles sur le forum de PN, mais c'était difficile pour lui en français alors il a cessé... voici le lien vers son post...
http://www.perroquet.net/forums/viewtop ... highlight= (http://www.perroquet.net/forums/viewtopic.php?t=10507&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=)
Antoinette