Bonjour à tous je suis nouveau sur ce forum je suis également passionné par les perroquet mais aussi débutant j aurais besoin d aide au sujet du perroquet que l on vien de m offrir. Je ne sais pas quel est ce perroquet. Est ce que quelqu'un pourrait me donner le non de ce peroqquet. Merci à tous
Citation de: Y/B le 02 Août 2017 à 00:04:59
Bonjour à tous je suis nouveau sur ce forum je suis également passionné par les perroquet mais aussi débutant j aurais besoin d aide au sujet du perroquet que l on vien de m offrir. Je ne sais pas quel est ce perroquet. Est ce que quelqu'un pourrait me donner le non de ce peroqquet. Merci à tous
Salut,
c'est une Conure de Patagonie (Cyanoliseus patagonus), c'est un oiseau originaire d'Amérique du Sud. C'est une espèce qui a un grand besoin de se dépenser et qui a besoin de congénère. Une cage n'est pas adaptée, pour cette oiseau c'est une volière digne de ce nom qu'il faut. C'est également un oiseau extrêmement bruyant, tu t'en apercevra vite.
Merci pour l informations sympa
Je ne suis pas de l'avis de Jeremy.. :sm9:
Encore une fois, je suis contre toutes ses généralités "raciales" discriminatoires lol qui mettent au pilori des espèces entières.. je connais des tas de gens qui ont des "pata" très calmes .. et d'autres très bruyantes ! Dans ce dernier ont ce rends compte bien souvent du défaut d'éducation et d'un manque de travail. La cris n'est néanmoins pas très mélodieux.
C'est une espèce que je connais très bien car très présente et très étudié sous la sous espèce "bloxami" avec un des Zoo avec qui je travaille en incubation.
On peut ne pas être du même avis :icon_mrgreen: Perso j'en ai entendu pas mal dans des situations différentes, j'adore cette espèce mais ce sera pour quand j'aurai moins de voisins. Par contre je pense que tu sera d'accords avec moi sur le besoin de voler. Quand on connait les km parcouru en nature, on peut se douter que 3 ou 4 heures de sorties par jours dans la maison et le reste du temps en cage ça ne suffit pas. A Doué elles ont de la place :icon_mrgreen:
C'est un animal magnifique en tout cas, j'aime beaucoup la subtilité de ses couleurs.
Citation de: Ségo le 02 Août 2017 à 20:03:39
C'est un animal magnifique en tout cas, j'aime beaucoup la subtilité de ses couleurs.
ça c'est certain, c'est une espèce superbe ! Et apprivoisé c'est un oiseau top, en vol libre c'est juste waou !
CitationPar contre je pense que tu sera d'accords avec moi sur le besoin de voler. Quand on connait les km parcouru en nature, on peut se douter que 3 ou 4 heures de sorties par jours dans la maison et le reste du temps en cage ça ne suffit pas. A Doué elles ont de la place
Je ne vais pas entrer dans ce débat complexe Jeremy - Toi et tes amis (aux crocs acérés :icon_biggrin:) ont des avis trop tranchés pour moi .... qui ne souffrent d'aucune contestation ! C'est d'ailleurs pour cela que je ne participe pas à vos débats et que je me contente de vous lire : vos expériences de vol surtout, qui sont souvent très intéressantes. C'est un sujet qui m'a toujours passionné et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai tenu a ouvrir sur ce forum un volet"vol libre".
Heureusement que tu es plus ouvert ... mais certains sujets sont devenus trop polémiques et je ne préfère pas ... polémiquer ! :icon_biggrin:
Juste un truc tout simple (quand même ! :icon_biggrin:) , et te dire qu'il ne faut pas comparer la nature et la captivité ; et même si l'on s'accorde à la comparaison, tu remarqueras que bien des oiseaux parcours des km en effet, principalement pour se nourrir et par nécessité et que les mêmes, dans d'autres conditions plus fastes, ne bougeront pas beaucoup car ils ont tous ce dont ils ont besoin à porté d'un petit coup d'aile.
C'est d'ailleurs la règle (de survie) dans tous le règne animal .
Tu as un article, très bien documenté la dessus de T.Sylva ... (pas trop le temps de te le retrouver... mais "Google est mon ami" au cas ou...)
On peut ne pas avoir le même point de vue sur certains aspects, cela ne me dérange pas du tout. Mais je reste convaincu que certaines espèces ont des besoins de dépenses énergétiques plus importantes que d'autres.
ça serait sympa de connaitre un peu l'historique de cet oiseau par contre :icon_biggrin:
Sujet très intéressant en effet que celui de la comparaison entre les conditions de maintien en captivité et les conditions de vie en milieu naturel. Nécessaire pour mieux comprendre nos animaux, et adapter l'environnement qu'on leur propose. Mais comme Dominique, je crois que ces comparaisons doivent être faites avec précaution. Notamment pour ne pas confondre les comportements de bien-être et et ceux liés à la nécessité de survie (je ne dis pas que c'est le cas ici hein, mais ça demande à être vérifié).
Je n'ai pas encore trouvé l'article évoqué, mais je n'ai pas encore eu trop le temps de chercher ( et l'accès à Internet est très limité là où je suis actuellement).
CitationOn peut ne pas avoir le même point de vue sur certains aspects, cela ne me dérange pas du tout
Toi non, je le sais... mais ce n'est pas le cas de tout le monde... :icon_mrgreen:
CitationMais je reste convaincu que certaines espèces ont des besoins de dépenses énergétiques plus importantes que d'autres
.
La dépense énergétique et même synonyme de bonne santé voir vitale... ça c'est valable pour tout le monde ! :sage:
Mais n'importe qu'elle espèce y compris humaine, choisira toujours d'aller au plus facile ... :Bahh:
Citation de: Grominik le 03 Août 2017 à 14:36:51
Mais n'importe qu'elle espèce y compris humaine, choisira toujours d'aller au plus facile ... :Bahh:
Quand je vois les coureurs du tour de France, ce n'est pas ce que je me dis :rigole49:
Ah oui, mais on parlait du comportement normal. Là, c'est un signe de désordre mental évident. :icon_mrgreen:
Blague à part, pour ce qui est de l'attrait pour les activités qui entraînent de fortes dépenses énergétiques, il faut aussi distinguer ce qui est commun à l'homme et à l'animal (phénomènes physiologiques du plaisir) et ce qui sans doute plus propre à l'Homme ( reconnaissance sociale, désir de se dépasser, etc...). Mais je suis convaincue que certains animaux y trouvent un bénéfice direct. En revanche, dire que parce qu'un comportement est observé en milieu naturel, il doit pouvoir être reproduit par l'animal en captivité pour permettre son bien-être est un argument qui me semble fragile, car pas toujours vrai. Je
Je vais prendre l'exemple des serpents, parce que je les connais un peu mieux. On se questionne par exemple souvent sur la nécessité de proposer de la hauteur aux Boa constrictor, parce qu'on a pu observer dans la nature des individus adultes perchés à de bonnes hauteurs pour se nourrir, d'oiseaux notamment. Comportement plutôt rare d'ailleurs. Est-ce que ça veut dire qu'il y aura un mal-être si l'animal ne peut pas grimper en captivité?
La comparaison qui en faite entre la nécessité de voler pour la survie et le plaisir de voler sur de grandes distances me fait penser à ça. L 'idée n'est pas de comparer le comportement des serpents avec celui des oiseaux, mais d'avoir des outils pour mieux évaluer ce qui contribue ou non à la bonne santé physique et psychologique de l'animal.
PS: Ceci étant dit, j'ai l'impression que chez les oiseaux, la présence ou l'absence de troubles comportementaux est un indice assez fiable pour évaluer la qualité de la maintenance ?
CitationCeci étant dit, j'ai l'impression que chez les oiseaux, la présence ou l'absence de troubles comportementaux est un indice assez fiable pour évaluer la qualité de la maintenance ?
Oui, c'est un bon indice je pense en effet ! Tout simple ... :Bahh:
Mais il y aura toujours quelqu'un pour vous dire que votre oiseau est malheureux ! :icon_redface:
Il y a aussi (plus scientifique), et probablement plus fiable, la mesure du Taux de Cortisol ... et là, on a de sérieuses surprises .
Très souvent les résultats ne sont pas là ou on les attendais .... :icon_e_surprised:
Mais bon ... pas de polémiques ! :icon_mrgreen:
CitationMais il y aura toujours quelqu'un pour vous dire que votre oiseau est malheureux !
Si c'est dit de manière cordialement et argumentée, ça ne peut qu'être intéressant. :icon_wink:
Pour la mesure du taux de cortisol, est-ce que c'est réellement représentatif de l'état de stress du perroquet sur une longue période, ou uniquement dans l'immédiat ? Parce que le prélèvement doit être stressant pour l'animal j'imagine ?
Évitons toute polémique... Mais ça m'intéresse de savoir du coup... Ça concerne des conditions de maintenance que l'on pensait inadéquates, et qui ne le sont finalement pas, ou l'inverse ?
Si polémique il y a, je vous autorise à me pointer lâchement du doigt... :icon_mrgreen:
La polémique réside dans le fait que chacun croie détenir la vérité sur le bien être "perroquet" et "animal" en général ... que cette "vérité" est défendu et imposé avec autant de violence que la dose d'incompétence est importante et ou la source se situe (dans 99% des cas) sur le ressenti humain et les "idées reçues" .
Internet à cela de particulier qu'il peu très vite, en quelque clics agressifs, hisser des gens sans connaissance (souvent très jeunes d'ailleurs) , au rang de "Grand Sachem Perroquetier" ! :smilieA10:
Alors qu'en faite , on ne connait rien ou tellement peu du système cérébral des animaux .. on à déjà tellement de mal à étudier celui de l'humain, alors les perroquets ... :icon_rolleyes:
Quand on s'occupe d'animaux tous les jours, que l'on soit éleveurs ou soigneurs animaliers, l' on se rend bien compte que tous les "critères" "méthodes"et "saints préceptes" assénés sur les groupes d'échanges sont à mille lieux de la réalité... . Nous ne faisons pas les mêmes constatations, leurs "solutions" ne fonctionne pas et sont même très dangereuses parfois ...
De plus les réels problèmes que nous rencontrons ne sont absolument jamais évoqués... :Bahh:
Pas envie donc d'alimenter ou de créer un conflit en allant ne serait-ce qu'évoquer ce sensible sujet du "bien être animal" ; cela m'a joué des tours par le passé et il faut l'avouer : je ne suis pas très pédagogue derrière un clavier :icon_lol:...Et puis je pense, qu' il faut échanger avant tout pour aider, donner du plaisir ... quitte à aller dans le sens du "bien pensant". :icon_razz:
Je ne m'étendrai donc pas plus sur le sujet. :000a1:
Bonjour,
De toute façon même ce qui est bon pour un perroquet n'est pas forcément bon pour un autre car cela dépend du caractère de l'animal. :kopkrab:
La preuve par l'humain qui est aussi un animal. la vérité est ailleurs :ptdr: :ptdr:
JRR
Je suis tout à fait d'accord JRR. Cette remarque n'est d'ailleurs pas incompatible avec ce qui est dit plus haut.
L'idée n'est pas tant de dire que telle ou telle condition de maintenance est la meilleure pour les perroquets (je suis bien mal placée pour le savoir), mais plus de questionner la grille de lecture utilisée pour évaluer le bien-être de ces animaux. Dans ce cadre, on remet plus en question la démarche de réflexion que les conclusions, qui peuvent être différentes d'un individu à l'autre.
Pour ce qui est de l'anthropomorphisme, je suis la première à en faire l'usage, bien malgré moi, donc je ne ferai pas de remarques sur le sujet. C'est sûr qu'il est important d'en avoir conscience.
Et pour la polémique Grominik, je suis déçue de ne pas entendre vos idées, mais vous connaissez bien votre forum et ceux qui le fréquentent. Vous êtes donc le plus à même de juger si le débat peut être constructif ou non. Mzis c'est dommage !
Citationmais vous connaissez bien votre forum et ceux qui le fréquentent
Les gens qui interviennent dans ce forum sont en général très ouverts et très sympathiques même si nous n'avons pas toujours les mêmes points de vues... on veille en tous cas à ce que cet esprit soit le fil conducteur.
Ce n'est pas tellement à eux dont je faisais allusions mais à Internet en général ... :Bahh:
Ok. Après tout, chacun est libre de s'exprimer ou non.
Je partage entièrement l'avis de Dominique.
Bien trop souvent, des avis sont exposés par les propriétaires (d'au mieux quelques spécimens) présentent des avis tranchés sur la question du bien-être animal sans prendre la distance nécessaire à une analyse critique rigoureuse voire scientifique.
Si l'on retournait la question à la gente humaine, qui d'entre nous pourrait sérieusement prétendre apporter une réponse définitive à cette vaste question du bien-être ? Est-ce que le gite et le couvert constituent les seuls élements à prendre en considération ? Qu'en est-il des variables interindividuels ? Quid des profils dépressifs ? etc. Et puis, quitte à continuer dans la voie de l'antropomorphisme sauvage, on prétend qu'il conviendrait que l'humain fasse 10.000 pas par jour mais bon nombre d'entre nous en font beaucoup moins, parfois par contrainte, parfois par choix mais peut-on prétendre que ceux qui marchent le plus sont le plus heureux ?
Quand sont mis en avant les besoins physiologiques supposés qui sont constatés dans le milieu naturel, je pense souvent aux pigeons que je croise en milieu urbain ; leurs vols se limitent à des distances fort courtes entre les poutres métalliques qui leur servent de nids et la place du marché sur laquelle ils s'alimentent quotidiennement. Il ne s'agit nullement des distances parcourues par d'autres de leur cousins plus "sauvages" ou plus "sportifs" et pourtant, ils semblent avoir choisi leur lieu de vie et s'accomodent fort bien de ses contraintes. En y réflechissant bien, je pense que nous sommes nombreux à pouvoir disposer d'anecdotes similaires...
Aussi, il convient de se montrer modeste et de se cantonner à des éléments factuels permettant des comparaisons scientifiques : rythme cardiaque et taux de cortisol constituent des données fiables !
Bonjour,
Bien d'accord avec Enzorauna, il y a de plus en plus d'oiseaux dans les villes (corneilles, pies, geais, pis, etc.) oiseaux que l'on ne voyait pas dans nos jardins il y a 30 ans et il ne volent pas sur de grandes distances, mangent dans les poubelles et que dire des palombes, des bernaches, qui sont devenues sédentaires.
JRR
Dans la nature blablabla ..... :join:
Nos animaux sont captifs et bien sûr que leurs comportements n'ont plus rien de comparables . Il suffit de les observer :icon_wink:
vouloir à tout pris imposer un mode de vie au nom du " dans la nature " est un autre exemple de comportement .....humain cette fois , qui m'échappe .
Pour parler de choses que je connais : tortues et les chevaux .
Alors ....la tortue , oui dans la nature elle marche marche et marche mais sûrement pas par plaisir mais par nécessité vitale . Lorsque mes premières protégées sont arrivées , elles avaient à disposition un petit enclos arride .....et les tortues marchaient marchaient marchaient comme dans la nature , pauvres petites captives d'un si petit enclos elles deviennent dingues à buter contre le contour !!!
Cette année un très très grand enclos ré - nommé " parc " pour l'occasion a été offert à mes malheureuses prisonnières . Il est planté d'herbes sauvages et nourrissantes , parfaites pour leur santé.
La rigolade !!! Les tortues occupent 1/4 de la superficie :ptdr:
Pourquoi ???? Après quelques jours d'observation j'ai compris . Le petit enclos étant arride , mes tortues cherchaient la nourriture , cette recherche constante et vitale pour elles , leur faisait parcourir cet enclos avec frénésie matin et soir .
Le " parc " verdoyant offre tout ce qu'il faut en quelques secondes . Elles ont perdu cette frénésie de survie . Elles se contentent désormais de marcher un peu pour brouter ....puis faire demi tour pour dormir à l'ombre .
Si je n'avais pas fait la parallèle entre l'état sauvage et la captivité , j'aurais compris bien plus tôt le pourquoi de cette marche frénétique et leur aurais évité un état de gros stress permanent bien évidemment !! :Bahh:
:icon_mrgreen:
Pour les chevaux ce sera plus court car idem .
Les chevaux marchent 20 h / jour ....oui oui oui mais.....dans la nature par que ils partent du point d'eau tôt le matin pour trouver leur nourriture , broute t en marchant , puis repartent vers le point d'eau vital . Plus les jours passent plus leur marché sera longue .
Nos chevaux sont en pâture depuis 3 mois . Au premier mois nous les voyons peu, l herbage étant haut et gras . Hélas aujourd'hui ils sont complementés en foin et bien croyez moi , nous sommes très loin des saccro saintes 20 h de marche référentielles et obligatoires pour les " je sais tout "
A chacune de nos visite nous les sortons de leur sieste . Ils ont bien compris qu'attendre le fourage du soir était bien moins fatigant que marcher au soleil pour quelques tiges d'orties ou herbe sèches , pourtant " dans la nature " :icon_mrgreen:
Ce long pavé pour dire en gros que les animaux , qu'ils soient captifs ou sauvages ( comme très bien cités plushaut , les pigeons, pies , geai et etc de nos villes ) sont apportunistes et feneants . Ils ont évolué et ben plus vite que certains humains . Ils marchent , volent ou nagent par nécessité rien de plus .
Après oui , bien sûr qu offrir des séances de vol libre à son oiseau , permettre à son chien de courrir dans les bois et ne pas enfermer son cheval en box c'est très bien , mais .....
La connaissance de habitudes et du milieu naturel me paraît tout de même essentielle pour le maintien en captivité. Pour avoir une base, et pour adapter les conditions si un mal-être est observé. Je crois qu'on dit tous la même chose, le piège est de penser que le bien-être en captivité est tributaire de la reproduction des conditions de vie sauvage.
Il serait pratique de disposer d'une définition commune du bien-être, mais je ne sais pas si il en existe une admise par la communauté scientifique.
Si on considère que le bien-être est caractérisé par l'absence de stress chronique, la mesure du (de la?) Cortisol peut être utile. Si tant est que son taux ne varie d'une minute à l'autre comme le rythme cardiaque... Je suis d'ailleurs étonnée, pour ces raisons, que cette mesure soit utilisée et considérée comme fiable. J'imagine assez mal un dispositif de mesure qui permettrait de recueillir ces données sur un laps de temps suffisant, dans interférer avec le fonctionnement de l'animal... En plus, qu'en est-il des autres facteurs pouvant influencer le rythme cardiaque et le taux de cortisol ?
Je pense comme vous que les arguments scientifiques doivent prévaloir, mais je n'oublie pas les nombreux biais qui peuvent exister dans ces études. Je parle un peu "dans le vent" ceci dit, puisque je n'ai pas encore lu les articles en question. Je m'empresserai de les chercher quand j'aurai retrouvé une connexion digne de ce nom.
Pour ce qui est du vol libre, de futures études nous dirons peut-être que cette pratique réduit les risques d'apparition de troubles du comportement chez certains sujets ou espèces...
Peut-être que ceux qui le pratiquent ont pu observer une diminution des signes de mal-être chez des sujets qui en montraient auparavant ? Ce genre d'observation ne serait certes pas valides, si on s'en tient à la conception scientifique de la chose, mais n'en resterait non moins intéressant!
Citation de: Ségo le 06 Août 2017 à 17:03:22
Pour ce qui est du vol libre, de futures études nous dirons peut-être que cette pratique réduit les risques d'apparition de troubles du comportement chez certains sujets ou espèces...
Peut-être que ceux qui le pratiquent ont pu observer une diminution des signes de mal-être chez des sujets qui en montraient auparavant ? Ce genre d'observation ne serait certes pas valides, si on s'en tient à la conception scientifique de la chose, mais n'en resterait non moins intéressant!
Je ne pense pas qu'il faut le voir comme ça. Déjà parce qu'il y a plusieurs "façon" de pratiquer le vol libre (si certaines vont dans le sens d'un enrichissement pour l'oiseau, d'autres virent au spectacle avec des méthodes en off qui font mal au coeur). Si ça devient quelque chose de régulier pour l'oiseau alors ça devient un besoin et oui ça peut compenser certains troubles dus à la captivité. Mais ça veut dire aussi qu'il faut s'y engager sur le long terme. Un oiseau qui n'a jamais connu le vol libre ne va pas être en manque de sorties en vol libre, alors que ça peut vite devenir problématique si l'oiseau y est habitué et qu'on ne peut plus lui offrir.
Ensuite, dans le vol libre (comme dans toute activité) il y a des bénéfices et des risques. Je pense (c'est personnel) que pour certaines espèces les risques sont plus importants que les bénéfices. Le vol libre ne devrait être (dans la majorité des cas) qu'un plus pour l'oiseau, une fois qu'on a comblé le reste de ses besoins : volières avec de l'espace, enrichissement, congénères ...
Je ne saurai me prononcer sur la faculté du vol libre à faire disparaître les troubles du comportement. Avec de la semi liberté pourquoi pas, mais avec des sorties réduites en temps je ne sais pas. Ce qui est certain c'est que les oiseaux qui disposent d'espace pour voler maîtrisent rapidement leur vol, et ont une capacité respiratoire et musculaire meilleure que les oiseaux qui restent en cage ou en salon (en particulier pour les grosses espèces, avec les petites c'est plus facile pour elles de se défouler en espace clos). Ce sont aussi des oiseaux qui gèrent normalement mieux les imprévus et les situations inconnues, et qui apprennent à les résoudre par eux même. En sortie, personne ne peut les "coocooner" et les sauver en cas de danger, ils doivent gérer.
Personnellement mes conures vivent en volière mais les pyrrhura (qui ne sortent pas de façon régulière) présentent des troubles : stéréotypie d'envol, "danse" quand un inconnu s'approche des volières ... peut être que ça pourrait disparaître avec une volière plus grande ou des sorties quotidiennes, je ne sais pas.
Citation[...], "danse" quand un inconnu s'approche des volières ...
Es-tu sûr qu'il s'agit d'un trouble du comportement, et non pas d'un mode de communication normal?
Oui ! Ce n'est pas un comportement qu'on observe naturellement, je ne l'observe qu'en situation de stress. Je ne suis pas le seul à le constater, je sais qu'en grande grande volière avec un vrai groupe (pas juste 3 conures) ça disparaît. Je sais que ce mâle à des difficultés à gérer son stress et la présence d'inconnus sur le territoire. Généralement la première réaction des gens c'est "oh il danse", mais il suffit que je leur demande de reculer d'un mètre pour qu'il se calme. La volière reste un endroit confiné dans lequel mes piafs ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent, comme s'éloigner complètement par exemple.
Rien à voir, mais je constate souvent que les gens ont une relation bien intrusive avec les animaux inconnus. Chez moi, les "étrangers" mettre systématiquement les doigts dans les volières, et je suis obligé de monter le ton pour leur dire de reculer et de ne pas le faire (et c'est pas faute de le répéter aux mêmes personnes). D'une part il y a un risque de morsure, d'autre part j'ai quelques oiseaux qui ont du mal à gérer leur agressivité, et ce genre de comportement les renforce dans le fait de mordre puisqu'on ne respecte pas leur espace et leurs avertissements.
Il y a par contre d'autres comportement similaires qui s'expriment en présence d'inconnus, et qui sont "naturel". Avec les pyrrhu, elles se "gonflent" et paradent sur les branches en poussant des petits cris. Elles dessinent également des lignes imaginaires avec le bec. ça ce sont des comportements qui ont un but, et qu'on observe entre elles, en particulier lorsqu'un nouvel individu arrive dans le groupe. C'est une sorte d'intimidation.
Merci d'avoir partagé ces observations, c'est utile de pouvoir faire cette distinction.
Pour ce qui est des réactions des gens à l'égard des animaux qui ne sont pas les leurs, je dirais qu'elles ont de positif l'envie d'entrer en contact... Même si l'approche est visiblement très maladroite pour certains.
Personnellement, étant d'un naturel méfiant (pour ne pas dire peureux) , je ne mets jamais mes doigts dans les cages d'animaux que je ne connais pas. Au départ uniquement par peur de la morsure, maintenant également par respect de l'espace de l'animal.
D'ailleurs, en parlant de morsures, j'ai eu la bonne idée de taper "parrot bite" (que mon correcteur d'orthographe corrige en "partir vite", j'aurais été prévenue) dans google image... Ça donne un petit aperçu des blessures que peuvent infliger vos petites bêtes à plumes. J'avais intégré que les morsures pouvaient être douloureuse, mais de là à perdre des bouts de doigts, comme en témoignent certaines histoires que j'ai pu lire sur des forums... Je vais réfléchir plus amplement à la question, j'avoue que cette dimension me fait un peu peur.
Ah les pincements, il faut observer son oiseau, avec le temps, il est possible
d'anticiper
Les mains dans la cage..... il ne faut pas tenter si l'oiseau n'a pas entièrement
confiance en vous et puis c'est son territoire quelque part
Citation de: Hanneton le 08 Août 2017 à 09:43:57
Les mains dans la cage..... il ne faut pas tenter si l'oiseau n'a pas entièrement
confiance en vous et puis c'est son territoire quelque part
Exact, le rapport n'est pas le même derrière les barreaux. Si je rentre dans la volière des pyrrhu je n'ai pas de souci (mais il n'y a que moi qui peut rentrer) par contre si je met les doigts à travers les barreaux je me fait mordre bien comme il faut.
Citation[...]
Tu as un article, très bien documenté la dessus de T.Sylva ... (pas trop le temps de te le retrouver... mais "Google est mon ami" au cas ou...)
Je n'arrive pas à retrouver l'article dont vous parlez. Est-ce que vous pourriez préciser la référence, quand vous aurez un moment? Si vous avez des articles qui traitent des liens entre cortisol et caractéristiques de la maintenance, je serais intéressée également (je n'ai rien trouvé de concluant à ce sujet non plus :icon_redface: ).
Comme je vous ai dit ... pas trop le temps en ce moment ! :icon_wink: